Revivez les moments forts du #ParisAutomotiveSummit 2022

Au cœur du Mondial de l’Auto et du salon Equip Auto, réunis porte de Versailles, du 17 au 23 octobre, la 1ère édition du #ParisAutomotiveSummit a constitué un temps fort le 18 octobre au matin au Dôme de Paris (Palais des Sports, 34 bd Victor, Paris XV – Porte de Versailles).

L’évènement exceptionnel a réuni 2000 personnes, plus de 40.000 personnes pour le live sur les réseaux sociaux, et rassemblé dirigeants mondiaux du secteur et nouveaux acteurs innovants pour partager leur vision des défis d’avenir du secteur et de la mobilité du futur. 

Parmi les intervenants, Carlos TAVARES, à la tête du groupe Stellantis, Luca de MEO, directeur général du groupe Renault, Christophe Périllat, directeur général de Valeo, le ministre Bruno Le Maire, Luc Chatel, président de la PFA, ou encore Wang CHUANFU, président de BYD. Mais aussi des acteurs phares du nouvel écosystème automobile : HOPIUM, Google, BNP-PARIBAS, …

Le summit est ouvert en vidéo :

L'innovation partagée par tous

Discours d'ouverture de Luc Chatel :

Intervention de Luca de Meo, CEO de Renault :

L'intervention de Christophe Périllat, CEO de Valeo :

L'intervention de Bruno Le Maire :

Table ronde sur la mobilité durable, mobilité du futur :

Intervention de Michael Shu, BYD Europe :

Intervention de Carlos Tavares, CEO de Stellantis :


LAB de la Filière AUTO – Souveraineté et risques de dépendances

Retour sur l’édition du LAB de la Filière AUTO du 22 juin 2022, consacrée aux enjeux de souveraineté :

Retour en vidéo :

Synthèse des débats :

Synthèse_Table ronde Souveraineté technologique_220622
 


Fit for 55 - L’Europe face à quatre défis historiques

« Après la décision du Conseil Environnement du 28 juin, l’Europe face à quatre défis historiques »

 

La décision du Conseil Environnement (28 juin 2022), de suivre la Commission et le Parlement européen sur le paquet Fit for 55, était attendue. Elle consacre le 100% électrique comme technologie unique pour les véhicules légers dès 2035, tout en prévoyant une clause de rendez-vous en 2026 pour faire un point sur d’éventuelles autres options technologiques.

La PFA en prend acte. Et, si les industriels démontreront une fois de plus leur capacité à être au rendez-vous, on ne peut que souligner l’ampleur des défis que suppose désormais, pour l’Europe et pour la France, une telle décision :

  • Défi environnemental :  l’efficacité écologique de la décision qui est prise aujourd’hui sur la seule base des émissions à l’usage, se mesurera demain à l’aune de l’ensemble du cycle de vie du véhicule. Il s’agit de valoriser pleinement et dès à présent l’atout dont bénéficie la France d’une électricité faiblement carbonée. 
  • Défi de l’accessibilité à la mobilité électrique pour tous, quels que soient le territoire que l’on habite ou les revenus que l’on perçoit : s’ouvre, avec cette décision, la nécessité impérieuse de permettre à tous les Français d’acheter un véhicule électrique en garantissant un niveau soutenu d’aides à l’achat, et une course contre la montre pour équiper tous les territoires en infrastructures de recharge : la France ne compte que 62 000 bornes de recharge accessible au public, il en faudra dix fois plus à horizon 2030 et développer dans le même temps les stations hydrogène.
  • Défi de la compatibilité d’une telle décision avec l’ambition industrielle affichée en France comme en Europe : on chiffre à au moins 100 000 les pertes potentielles d’emplois dans la filière en France d’ici à 2035 sous l'impact de ces transformations. L’accompagnement massif des salariés et des 4000 PME qui font le tissu industriel de l’automobile en France est une exigence ainsi que le redressement de la compétitivité du site France, pour attirer les investissements massifs à réaliser dans les nouvelles chaines de valeur (batterie, électronique de puissance, hydrogène pour la mobilité, économie circulaire).
  • Défi de la souveraineté, enfin, face aux risques de dépendances accrues que crée une telle décision pour nos pays : selon l’AIE, 50% de la chaine de valeur du véhicule et 75% de la chaine de valeur de la batterie sont aujourd’hui situées en Chine. L’Europe doit d’urgence sécuriser l’approvisionnement en terres rares et matériaux stratégiques, développer le raffinage des minerais et porter attention à la question du contenu carbone des produits importés.   

 

 


Fit fo 55 - Luc Chatel invité de BFM Business

"L'interdiction du thermique c'est un grand saut dans le vide et c'est un sabordage industriel".

 

Revoir l'interview complète

 

 


Industrie automobile | Luc Chatel « face à la presse »


LE REPLAY VIDEO :


5G OPEN ROAD, la révolution autonome en route

5G OPEN ROAD, la révolution autonome en route

Lancement du projet 5G Open Road de mobilité connectée et automatisée

 

Paris, le 20 avril 2022 – Seize acteurs* majeurs de la mobilité du futur ont signé un accord de coopération d’une durée de 3 ans pour créer 5G OPEN ROAD, l’un des plus grands programmes d’assistance à la conduite de véhicules automatisés connectés sur routes ouvertes en Europe. D’un montant de près de 90 millions d’euros, ce projet est cofinancé par les membres du consortium dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir et la BPI (Banque Publique d’Investissement).

Véritable révolution à venir dans les services de la mobilité connectée et automatisée, la 5G permet de développer de nombreux services de mobilité en connectant les véhicules entre eux, avec les infrastructures en bord de route et le cloud, pour améliorer la sécurité et fluidifier le trafic en zone dense. Parmi les cas d’usage identifiés en zone urbaine, le projet se concentrera sur la sécurisation des piétons et autres vulnérables, la réduction de l’empreinte carbone de la mobilité, la logistique du dernier kilomètre, et le transport à la demande via des navettes autonomes.

5G OPEN ROAD rassemble un écosystème de partenaires et sous-traitants privés, publics et académiques représentant une nouvelle chaîne de valeur. Les acteurs travailleront en étroite collaboration avec les agglomérations sur les bénéfices de la 5G et les enjeux associés.

Coordonné par la PFA (Plateforme automobile) et Nokia, le projet 5G OPEN ROAD est déployé sur le plateau de Saclay et dans la Communauté d'agglomération de Versailles Grand Parc (Île de France). Il s’appuie sur :

  • Des réseaux de télécommunication 5G de Bouygues Telecom et Nokia ;
  • Une diversité de prototypes de véhicules autonomes et connectés en 5G de Stellantis, Renault, Valeo, MILLA GROUP, TwinswHeel ;
  • Des équipements de bord de route intelligents et connectés de Lacroix city ;
  • Une plateforme de traitement de messages et de données, les algorithmes de décision et les applications fournissant les services de Capgemini, de Goggo Network, de Montimage et de Smile.

Des savoir-faire et des compétences d’instituts et centre d’essais : Cerema, UTAC, Systematic.

Pour tester ces différents cas d’usage, le projet dispose de véhicules de niveau d’autonomie L2+[1] (Renault et Stellantis), de robots taxis niveau L4[2] (Valeo), de navettes autonomes électriques L4 (MILLA), de droïdes de logistique autonome (TwinswHeel, Valeo ou MILLA) pour le dernier kilomètre et d’objets de micromobilité tous connectés en 5G. Nokia Bell Labs fournit une plateforme « edge computing » hébergeant les traitements débarqués, dont la supervision en temps réel des objets mobiles qui sera utilisée pour la micromobilité.

Le projet, lauréat du Comité d'orientation pour la recherche automobile et pour les mobilités (Coram), est financé par le gouvernement dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA).

 

Bouygues Telecom, Capgemini, Cerema, Goggo Network, Lacroix city, MILLA GROUP, Montimage, Nokia, Renault, Smile, Stellantis, Systematic, TwinswHeel, UTAC, Valeo.

[1] Niveaux d’autonomie des véhicules allant de L0 à L5. L2+ définissant une autonomie partielle avancée.

Niveau d’autonomie élevée : A partir de ce niveau, aucune assistance de la part du « conducteur » n’est requise.


Crise du secteur automobile - Luc Chatel invité du Grand Journal de l'Eco

Revoir l'interview vidéo de Luc Chatel :


Crise ukrainienne | le Plan de résilience présenté par le Gouvernement

Crise ukrainienne | le Plan de résilience présenté par le Gouvernement. Le 16 mars 2022, le Premier ministre a présenté les principales mesures du Plan de résilience du gouvernement pour faire face aux impacts et risques économiques de la crise ukrainienne.

Le gouvernement entend notamment alléger la facture énergétique des entreprises. Ainsi, toutes les entreprises dont les dépenses d'électricité et de gaz représentent « au moins 3% de leur chiffre d'affaires, et qui pourraient faire des pertes sur 2022 » seront concernées par « la prise en charge de la moitié du surplus de leurs dépenses énergétiques ».

Au-delà des mesures budgétaires, le Premier ministre a indiqué que des prêts garantis par l'Etat (PGE), pourront pour être souscrits pour un montant maximum relevé à 35% du chiffre d'affaires des entreprises, contre 25% auparavant. Un nouveau PGE dont le montant est fixé à 10% du chiffre d'affaires devrait en outre être lancé à partir du 1er juillet.

Les entreprises pourront aussi bénéficier de reports de paiement de cotisations fiscales et sociales et le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) sera prolongé de 12 mois.

Enfin, le gouvernement va soutenir jusqu'à la fin de l'année les entreprises afin de limiter leur dépendance à certaines matières premières critiques venant de Russie comme le titane, le palladium ou le néon, « à hauteur de 15% pour les grands groupes et 35 % pour les petites entreprises », a détaillé de son côté le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance.

 

Présentation détaillée des mesures

Consultez la présentation détaillée des mesures :

 

dossier_de_presse_-_plan_de_resilience_economique_et_sociale_-_16.03.2022

Téléchargez ici la présentation détaillée

 

Infos et contacts utiles

Plusieurs points de contact ont été établis à destination des entreprises et en fonction des problématiques rencontrées :

  • Sanctions économiques et financières, restriction des exportations: les entreprises concernées peuvent s’adresser à la direction générale du Trésor (DG Trésor) sur une page internet dédiée et via deux contacts électroniques sur les sanctions mises en place (sanctions-russie@dgtresor.gouv.fr) et sur leur impact sur les biens à double usages plus spécifiquement (doublusage-sanctions.russie@finances.gouv.fr)
  • Tensions sur les approvisionnements: les entreprises peuvent signaler les  tensions qu’elles subissent ou anticipent du fait de la situation en Ukraine et en Russie à l’adresse tensions-approvisionnements.russie@finances.gouv.fr
  • PME/ETI - Soutien aux entreprises rencontrant des difficultés industrielles et financières: les Commissaires aux Restructurations et à la Prévention des difficultés des entreprises (CRP) rattachés à la Direction générale des Entreprises (DGE) se tiennent à disposition des entreprises.
  • Prix de l’énergie et relations avec son fournisseur énergétique : les tensions sur les prix de l’énergie pourraient s’accroître en fonction de l’évolution de la situation. En cas de litige ou défaillance du fournisseur, toutes les informations se trouvent sur https://www.energie-info.fr/pro/
  • Renforcement de la vigilance cyber : les entreprises sont invitées à faire preuve d’une vigilance accrue, les informations et conseils en matière de cybersécurité sont disponibles sur le site de l’Agence nationale de la sécurité et des systèmes d’information (ANSSI). En cas d’incident un point de contactest disponible sans interruption.

 

Retrouvez l’ensemble des infos et contacts utiles ici : https://presse.economie.gouv.fr/02-03-2022-ukraine-et-sanctions-economiques-contre-la-russie-des-points-de-contacts-dedies-aux-entreprises-affectees/ 

 

Impacts potentiels de la crise ukrainienne sur le secteur automobile

Consultez ici l’analyse de la filière automobile :

 

Impacts potentiels de la crise ukrainienne sur le secteur automobile_web V2


Impact de la crise ukrainienne / Présidentielle ­| Luc Chatel invité de de France Info

Lundi 14 mars 2022, Luc Chatel était l’invité de de la matinale de France Info : le président de la Plateforme automobile (PFA) était interrogé sur l’impact, sur le secteur automobile économique, de la crise ukrainienne, en particulier de la flambée des prix de l’énergie. Mais aussi sur les priorités et propositions du secteur pour la présidentielle 2022, alors que les candidats intervenaient, le même jour, devant la filière automobile.

Impacts de la crise ukrainienne | Impacts liés aux activités réalisées en ou pour la Russie et l’Ukraine, impacts sur l’approvisionnement et sur l’augmentation des cours des matières premières, Luc Chatel a notamment été interrogé sur les conséquences sur le secteur de la flambée des prix de l’énergie.

 

Impacts potentiels de la crise ukrainienne sur le secteur automobile_web V2

 

Présidentielle 2022 | Pour Luc Chatel, « l’avenir du secteur automobile va se jouer sur les décisions qui seront prises dans les cinq ans » :

 

Présidentielle 2022 | Priorités et propositions de la filière automobile :

 

220311_Communiqué_Présidentielle_Priorités et propositions de la filière automobile

 


Améliorer la performance opérationnelle des entreprises : LA PFA LANCE UNE CONSULTATION POUR L’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES

Depuis août 2020, les PME/ETI de la filière particulièrement impactée par les transformations du secteur, peuvent bénéficier d’un accompagnement sur-mesure par un consultant spécialisé (diversification du portefeuille clients et export, diversification de la gamme produits, restructuration, …). Avec près d’une centaine d’entreprises déjà bénéficiaires, ce dispositif sera renforcé pour en faire bénéficier davantage d’entreprises suite aux annonces du Gouvernement d’un plan de soutien aux sous-traitants de la filière automobile le 16 décembre 2021,.

Consulter le cahier des charges :

PFA-Projet consultation accompagnement entreprises_perf opé_vf
Consulter et télécharger le cahier des charges de la consultation :

Télécharger ici le cahier des charges