Fit for 55 – Propositions communes PFA / VDA

Avec le paquet « Fit for 55 », la Commission européenne s’inscrit dans une approche globale, mobilisant l’ensemble des leviers de réduction des émissions des gaz à effet de serre pour l’atteinte des objectifs climatiques. Ensemble, la PFA et le VDA, son homologue allemand, ont évalué les orientations portées par la Commission et proposent conjointement des pistes d’amélioration pour atteindre l’objectif majeur de neutralité carbone à horizon 2050 :

La PFA et le VDA considèrent que l’atteinte des objectifs climatiques nécessite une approche globale où l’ensemble des leviers de décarbonation sont mobilisés, comme le propose la Commission européenne dans le cadre de « FitFor55 ». Cependant, dans la perspective de rendre la mobilité climatiquement neutre d'ici 2050 au plus tard, en collaboration, les deux organisations représentantes de l’industrie automobiles proposent d’y intégrer des améliorations importantes :

• Accélérer massivement le déploiement des infrastructures de recharge :

        • Triplement des objectifs prévus

         • Une attention particulière aux besoins en bornes de recharge rapide

 

• Réduire l’impact climatique du parc de véhicules circulant en Europe :

         • Développement des infrastructures pour les carburants de synthèse et l'hydrogène

         • Augmentation de l’ambition de réduction des émissions de CO2 à partir des carburants renouvelables

 

• Faire de l’Europe la base industrielle du leadership technologique :

        • Soutien à la production de batteries et de semi-conducteurs en Europe

        • Mise en œuvre d’un mécanisme de tarification du carbone à l'échelle de l'Europe

 

• Respecter le principe de neutralité technologique dans la réglementation :

       • Soutien à toutes les technologies qui contribuent à la réduction de CO2 dont l’hybride rechargeable

       • Décision sur les objectifs après examen de l'efficacité des mesures en 2028

 


« Fit for 55 » - Quelles conséquences pour la filière automobile française.

La Commission européenne a présenté, le 14 juillet dernier, ses propositions pour la mise en œuvre du « Green deal », un paquet réglementaire intitulé « Fit for 55 » : ces propositions vont faire l’objet de discussions avec les Etats et le parlement européen. Pour s’inscrire dans l’avenir face à une telle accélération, toutes les entreprises de la filière doivent affronter des questions stratégiques vitales, mais avec des capacités de transformation inégales.

Dans le prolongement des travaux menés depuis un an pour fixer sa feuille de route à 2030, la Plateforme automobile (PFA) a confié au cabinet AlixPartners une étude visant à évaluer l’impact de la transformation attendue du marché automobile sur les fournisseurs de la filière, afin de les aider à anticiper leur adaptation.

Quels sont les différents scénarios d’évolution des besoins en pièces et composants ?
Quels impacts anticiper sur la taille du marché ?
Comment le rythme de la transition est susceptible d’impacter le « made in France » et la localisation des activités industrielles en France ?
Quelles conditions de succès et quels leviers de compétitivité pour le tissu industriel français de l’automobile ?

 

Etude Multisectorielle PFA-AlixPartners

Téléchargez la présentation de l’étude ici

 


Revivez la #JournéeDeLaFilièreAuto - 2ème édition, 26 octobre 2021

La journée a été ouverte par Luc Chatel :

Et poursuivie par l'intervention de Luca de Meo, qui a présenté sa vision stratégique :

20211026_GROUPE RENAULT _ Re-Lance_final version

 

Pour cette édition 2021 de la #JournéeDeLaFilièreAuto, dans une période marquée par des défis sans précédent, liés autant à l’accélération des transformations auxquelles fait face le secteur automobile, qu’aux conséquences de la crise sanitaire, il s’est agi de rassembler l’équipe de France de l’automobile et ses partie-prenantes, afin de donner de la visibilité sur les principales évolutions du secteur à court et moyen terme et de partager les perspectives d’avenir de l’industrie automobile en France.

Cette édition 2021 a fait intervenir des personnalités de premier plan à l’image Thierry BRETON, Commissaire européen, de Luca de MEO, directeur général du groupe Renault, de Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, de Florent MENEGAUX, président du groupe Michelin, ou encore Jean ROTTNER, président de la Région Grand-Est, et s'est articulée autour de tables-rondes consacrées aux enjeux clés du secteur :

La première table-ronde a fait le point sur "Quelle réponse face au défi règlementaire européen (Fit for 55)"

La 2ème table-rond a traité de "Quelle vision et quelle feuille de route pour la filière à horizon 2030"

La 3ème table-ronde a traité de "Comment concilier objectifs environnementaux et enjeux industriels et sociaux dans les territoires".

La journée a été ponctuée par l'intervention de Bruno Le Maire, accueilli par Luc Chatel, qui sont revenus sur les grands enjeux présents et à venir de la filière automobile française :

La feuille de route à 2030 de la filière automobile a été présentée : 

 

Feuille de route filière auto à 2030 vF

Télécharger la feuille de route à 2030

 


GREEN DEAL – Propositions de la Commission européenne

La commission européenne a publié le 14 juillet dernier un ensemble de propositions de textes réglementaires (package intitulé « Fit for 55 ») pour la mise en œuvre de l’engagement pris par l’Europe de réduire de 55% ses émissions de CO2 (tous secteurs confondus) entre 1990 et 2030, et de se mettre en ligne avec l’objectif de neutralité carbone en 2050.

Voici une première synthèse des principaux textes proposés par la commission européenne :

 

Pres Générale Fit For 55 (003)

 

Télécharger le document

 


PFA - Rencontres annuelles de la R&D

A l’occasion de ces rencontres annuelles, Marc Mortureux, directeur général de la PFA, a rappelé les défis sans précédent auxquels fait face la filière automobile - des transformations historiques pour lesquelles la crise liée à la pandémie joue un rôle d’accélérateur. Dans un tel contexte, l’avenir de notre industrie en France est d’abord lié à sa capacité à continuer à innover sur les grands enjeux technologiques de l’automobile et des mobilités du XXIème siècle. C’est tout le sens de notre feuille de route technologique qui fixe l’horizon d’une telle ambition.

En matière d’électrification, il a indiqué que l’objectif ambitieux fixé par le contrat stratégique signé en 2018, multiplier par 5 la vente de véhicules électriques à horizon 2022, était en passe d’être tenu pour 2022 malgré l’effondrement du marché lié à la crise sanitaire en 2020.

S’il a insisté sur l’importance de ce rendez-vous majeur de la transition énergétique, il a souligné l’exigence d’être aussi attentif aux autres grands enjeux technologiques comme les nouveaux matériaux, la connectivité et les services, l’automatisation et l’allègement ou encore l’économie circulaire.

De tels défis supposent une ambition industrielle à la hauteur des enjeux : il s’agit de créer les conditions de capter en France une part significative des investissements de la mobilité du futur autour de grands projets structurants (batterie, hydrogène, électronique de puissance, connectivité et services, économie circulaire, infrastructure de charge), avec des impacts favorables en matière de création d’emplois, de bénéfice environnemental et de création de valeur.

 Au sein de la PFA, la R&D est structurée en plusieurs organes, chapeautés par le Conseil Technique Automobile (CTA). Le Conseil de Recherche Automobile (CRA) et le Conseil de Standardisation Technique Automobile (CSTA) organisent les axes de la feuille de route de la filière autour des 4 grands programmes (Véhicules à Forte Empreinte Environnementale, Électronique de Puissance, Véhicules Autonomes et Véhicules Connectés et Services) et suivent les travaux des groupes de travail. La PFA s’appuie également sur un financement gouvernemental piloté par le CORAM et sur un réseau d’expertise (pôles de compétitivité, Société des Ingénieurs de l’Automobile, IRT, ITE etc..) et de nombreuses collaborations internationales (VDA, ANFAC, ANFIA, ACAP).

Pour Stephen Marvin, directeur R&D de la PFA, la mission du CTA est de proposer un ‘one voice’ de la R&D de la filière, de partager la connaissance (précompétitif), de partager des actualités et des informations utiles aux entreprises et de piloter les activités mutualisées au sein des 97 groupes de travail.

5 thématiques prioritaires ont été abordées lors de ce séminaire :

  • La stratégie du véhicule autonome, son déploiement à 2030 et la feuille de route à 3 ans
  • Les batteries et l’électrification : une overview avec la présentation de la « directive batterie », des travaux du groupe de travail dédié et une présentation de la société Qovoltis, lauréat du Grand Prix ACF, et leurs bornes de recharges intelligentes par son directeur, Ehsan Emami
  • L’hydrogène, avec la présentation des travaux du groupe de travail IPCEI H2, pour une mobilité H2
  • L’électronique de puissance, un champ de valeurs porteur de grandes innovations et un enjeu majeur pour la filière
  • L’économie circulaire, avec la présentation du projet « Refactory Flins » par son directeur, Jean-Philippe Billaï, pour faire de l’usine de Flins la première usine européenne d’économie circulaire carbone-négative dédiée à la mobilité 
  • Les Véhicules Connectés et Services, avec la présentation de la position technique de la filière sur l’accès aux données du véhicule étendu et du projet 5G Open Road (le 1er site de test 5G sur route ouverte en Europe)

 Retrouvez le replay de ce séminaire ici

 Merci à nos intervenants : Marc MORTUREUX - PFA, Stephen MARVIN - PFA, Hubert VOLKAËRT - PFA, Mehdi FERHAN - PFA, Jean-François SENCERIN - Renault, Gérald CREPEAU - Stellantis, Nicolas LECLERE - Stellantis, Patrick BASTARD - Renault, Ehsan EMAMI - Qovoltis, Jean-Luc BROSSARD - Stellantis, Valérie BOUILLON DELPORTE - Michelin, Rémi BASTIEN - Renault, Jean-Philippe BILLAÏ - Renault, Philippe FAVREAU - Renault, El Khamis KADIRI - Stellantis


« Un secteur clé de notre économie » - Luc Chatel , invité de la matinale de Sud Radio

Revoir l'interview de Luc Chatel au micro de Patrick Roger dans la matinale de Sud Radio :


La filière automobile amplifie sa transformation

Un avenant au contrat stratégique de la filière automobile a été adopté lundi 26 avril 2021. Consultez et téléchargez le texte de l’avenant et de son annexe.


 

Le contrat stratégique de la filière automobile signé en mai 2018 fixe la feuille de route de la filière à 5 ans, de 2018 à 2022.

L’avenant au contrat stratégique de la filière automobile adopté lundi 26 avril 2021 vise à prendre en compte les évènements nouveaux intervenus depuis sa signature et, particulièrement, les impacts de la crise sanitaire intervenue courant 2020, qui se sont traduits  par un effondrement du marché  et la définition d’un plan de soutien présenté par le président de la République le 26 mai 2020.

 

Télécharger le communiqué du gouvernement

Télécharger l’Avenant au contrat stratégique de la filière automobile

Consultez le texte de l’Avenant et de son annexe :

Avenant CSF Auto avril 2021


L'avenir de l'industrie auto - Luc Chatel invité de BFM Business


Étude IFPEN : « Une baisse sans précédent des émissions des véhicules de dernière génération en usage réel »

Étude IFPEN sur l'évaluation des émissions des véhicules en usage réel

 

La filière automobile a pris connaissance avec beaucoup d’intérêt de l’étude de l’IFPEN, sur l’évaluation des émissions des véhicules dernière génération en usage réel, et rendue publique aujourd’hui.

Cette étude, confiée par le gouvernement à cet institut indépendant, sous l’égide du ministère de la Transition écologique, offre un éclairage d’autant plus pertinent qu’elle s’appuie sur une campagne d’expérimentation sur vingt-deux modèles prélevés sur le marché afin d’évaluer les émissions des véhicules de dernière génération, soumis à de nouvelles normes beaucoup plus strictes et plus représentatives de la réalité des usages des véhicules (Euro 6d-Temp, basé sur le cycle WLTP, et imposant des mesures en conditions réelles de type RDE).

A la lecture des résultats et de l’analyse de l’IFPEN, nous retenons notamment les trois points suivants :

  • La conformité des résultats à la règlementation et avec les données fournies par les constructeurs lors de l’homologation, y compris dans des conditions de conduite très dynamiques ou dans des conditions climatiques très défavorables : les véhicules testés, essence comme diesel, respectent en moyenne les seuils normatifs (particules, oxydes d’azote, HC, CO), dont l’exigence a été très fortement renforcée.
  • Les résultats illustrent les progrès considérables réalisés par l’industrie automobile pour faire baisser les émissions des véhicules mis sur le marché : en vingt ans, les émissions de CO2 des véhicules (VP), vendus en France ont baissé de 35% (170g en 1999, 112g en 2019). S’agissant des émissions polluantes : les émissions d’Oxyde d’azote (Nox), ont été divisées par six en vingt ans dans le cadre d’une norme soumise à des conditions encore plus sévères ; les émissions de particules ont été divisées par dix depuis trois ans. Si les diesels sont plus performants pour les particules fines et les essences pour les oxydes d’azote, il importe de souligner la réduction de 85% depuis cinq ans des émissions de Nox par les véhicules diesels dotés désormais de la technologie SCR (ajout du produit AdBlue).
  • L’étude illustre, enfin, la très forte contribution des véhicules hydrides rechargeables à la transition écologique, tant pour la réduction des émissions polluantes que la baisse des émissions de CO2 : le véhicule hybride rechargeable, permettant de répondre aux usages associant trajets quotidiens assez courts en centre-ville / domicile-travail (trajet inférieur ou égal à 50 km/j) et besoins périodiques de trajets longs sur route, permet, en rechargeant régulièrement sa batterie, de diviser au moins par trois les émissions de CO2 pour les trajets quotidiens, sans les augmenter sur les longs trajets.

A cet égard, cette étude de l’IFPEN vient confirmer sans conteste l’avis émis par l’ADEME en 2018 et selon lequel « les véhicules hybrides rechargeables semblent les solutions les plus pertinentes du point de vue de l'impact sur les émissions de GES, grâce à leur batterie de taille limitée parfaitement adaptée à l'usage majoritaire » (ADEME – Rapport sur l’électrification des véhicules – avril 2018).

Quand on sait que l’âge moyen du parc en France est passé de 5,9 ans en 1990 à plus de dix ans aujourd’hui, les progrès réalisés et les performances des véhicules dernière génération que vient illustrer cette étude, font du renouvellement du parc, à travers le remplacement des véhicules en circulation les plus datés par des véhicules plus récents beaucoup plus propres, l’un des leviers les plus efficaces pour une amélioration rapide de la qualité de l’air.

« Les résultats de cette étude indépendante viennent illustrer l’engagement résolu de la filière automobile dans la bataille pour le climat. Un tel engagement se traduit par des efforts d’innovation sans précédent visant autant l’amélioration de la performance des motorisations thermiques, que le développement de l’électromobilité. 

 Depuis le début de l’année, la part de marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables a quasiment quadruplé, passant sur les 11 premiers mois, de 2 ,7% en 2019 à 10,3%. Et la moyenne des émissions de CO2 des voitures neuves vendues en France a atteint, en novembre dernier, son plus bas historique à 93 g/km contre 112,9g à la fin de l’année dernière – soit une baisse de près de 20%.

C’est cette multiplicité des solutions technologiques qui nous permettra de répondre de la manière la plus optimale au défi environnemental, en tenant compte de la diversité des usages, et en maintenant le prix des véhicules à un niveau abordable pour le plus grand nombre afin de favoriser le renouvellement rapide du parc » a indiqué Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA).