Le secteur automobile face à la crise - Luc Chatel était l'invité de BFM Business

Luc Chatel était l'invité de Stéphane Pedrazzi sur BFM Business le 17 avril 2020

Impacts de la crise sur le secteur automobile
Impacts de la crise sur le secteur automobile - Luc Chatel invité de BFM Business
Publiée par PFA - Plateforme automobile sur Lundi 20 avril 2020


#COVID19 | Semaine 4 - Nouvelle réunion de crise du Comité stratégique de filière

« Le redémarrage progressif de l’activité va devenir vital  pour l’industrie automobile »

Le comité stratégique de la filière automobile s’est de nouveau réuni, aujourd’hui à 11h, par audioconférence, sous la présidence de Luc CHATEL et en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.

Il s’agissait de faire le point sur les impacts de la crise et le suivi du déploiement des mesures d’urgence, mais surtout d’anticiper d’ores et déjà les conditions d’un urgent redémarrage de l’appareil industriel.

 

Impacts de l’épidémie – effondrement du marché en mars à -72,2%, un appareil industriel à l’arrêt à 85%

En mars le marché s’est effondré à -72,2% en France, soit une chute de -34% en moyenne sur les trois premiers mois de l’année. Cette crise sans précédent intervient, en effet, alors que le secteur automobile, confronté à des transformations historiques, fait face, depuis fin 2019-début 2020, à un retournement de cycle, avec une baisse du marché mondial de l’ordre de -5 à -6% en 2019.

Aujourd’hui, en Europe, la quasi-totalité des usines reste fermée, constructeurs et équipementiers confondus. Et, malgré le maintien de la production de certaines entreprises pour faire face à la demande émanant notamment d’Asie, le taux d’activité, en France, ne dépasse pas aujourd’hui 15%.

 

L’urgence vitale d’un redémarrage progressif de l’appareil industriel

L’ensemble des entreprises de la filière est d’ores et déjà engagé à 100% dans le travail d’élaboration de protocoles sanitaires extrêmement stricts pour la protection de nos salariés, discutés dans le cadre du dialogue social, validés et mis en œuvre de façon opérationnelle, créant les conditions sanitaires d’un redémarrage, sur l’ensemble des sites, grands et petits.

La filière assure le partage des bonnes pratiques, en s’appuyant notamment sur les dispositifs adoptés par les grandes entreprises du secteur qui bénéficient du benchmark des dispositions adoptées en Chine où elles ont permis le redémarrage avec succès

Il en est de même pour les activités de logistique, livraison et ventes, indispensables à la reprise de la production, et qui font également l’objet de travaux de mise en place de mesures de protection, non seulement des salariés mais aussi de leurs clients, à l’instar des mesures adoptées dans le secteur de la grande distribution.

Désormais, alors que le confinement est appelé de nouveau à se prolonger, la reprise progressive de l’activité est une exigence pour la survie du secteur.

« Le redémarrage progressif de l’activité va devenir vital pour l’industrie automobile. Chaque jour qui passe, avec un appareil industriel à l’arrêt, amplifie les risques qui pèsent très lourdement sur le tissu industriel et sur l’emploi au cœur de nos territoires. », a insisté Luc CHATEL.

Cela suppose, pour réussir la reprise tout au long de la filière, dans un esprit de responsabilité et de solidarité, d’abord de s’appuyer sur les engagements pris dans le cadre du Pacte de bonnes pratiques en temps de crise adopté le 2 avril dernier sous l’égide de la PFA (cf. CP Covid19 – Face à la crise, la filière automobile définit un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques – 02.04.2020).

 

Un engagement fort des pouvoirs publics

Il s’agit, notamment, de créer progressivement les conditions du redémarrage à travers les autorisations de circulation des véhicules de transport indispensables pour la logistique, y compris au niveau des frontières des différents pays européens.

Mais aussi, à travers l’autorisation de redémarrer les livraisons de véhicules, dès que la situation le permettra, puis, dans un second temps, de réouvrir les concessions dans le cadre des exigences sanitaires qui s’imposent.

Au moment où l’industrie allemande accélère, en phase avec son gouvernement, la préparation du redémarrage rapide aussi bien de son appareil de production que de ses activités de vente, personne ne peut imaginer une reprise en ordre dispersé en Europe et, partant, l’industrie française prendre un retard lourd de conséquences.

« Aujourd’hui, l’enjeu est de faire face, de front, à une crise sanitaire et à une crise économique. Nous devons gagner simultanément sur ces deux fronts et, pour le secteur automobile, gagner la bataille du redémarrage de l’appareil industriel constitue désormais en enjeu d’intérêt national et suppose un engagement fort des pouvoirs publics », a indiqué Luc Chatel.


#COVID19 | Infos de référence, filière, mesures d’urgence et contacts utiles… Toutes les infos clés en un clic !

La filière automobile, déterminée à faire face à cette crise d’une ampleur exceptionnelle, mobilise tous ses efforts pour suivre les impacts de l’onde de choc économique sur le secteur, anticiper les mesures à déployer et accompagner les entreprises tout au long de la chaîne.

En contact permanent avec les pouvoirs publics et partie-prenante, depuis le début de l’épidémie, des réunions de crise organisées par le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère des Transports ou le ministère du Travail, la PFA a très tôt mis en place une cellule de crise qui rassemble tous les acteurs (constructeurs, équipementiers, fournisseurs, …), et se réunit au moins une fois par semaine par audioconférence.

Depuis le 17 mars, le Comité stratégique de la filière automobile se tient régulièrement en réunion de crise sous la présidence de Luc Chatel et en présence du gouvernement, pour suivre le déploiement des mesures d’urgence, préparer le redémarrage de l’appareil industriel et anticiper un plan de relance pour le secteur.

Nous vous proposons ici un accès direct à l’ensemble des informations de référence, qu’il s’agisse du suivi de la gestion de crise, du partage des bonnes pratiques au sein de la filière, ou encore des modalités d’accès aux mesures d’urgence : démarches et contacts utiles.

Une adresse mail dédiée a été créée pour permettre aux entreprises de nous faire remonter directement toutes les informations utiles et alertes : covid-19@pfa-auto.fr

➜ Réunions de crise du Comité stratégique de la filière automobile

 

➜ Bénéficier des mesures d’urgence mises en place par le gouvernement

Comment bénéficier des mesures de soutien aux entreprises (délais de paiement, soutien à la trésorerie…) ? Mon entreprise peut-elle bénéficier du dispositif exceptionnel d’activité partielle ? Les textes officiels, le détail mesure par mesure, démarches et contacts utiles.

 

➜ Partage des bonnes pratiques en temps de crise

➜ Faits marquants

 

 


#COVID19 | Solidarité - La filière automobile multiplie les initiatives et mobilise son savoir-faire industriel

#Covid19 | Solidarité - La filière automobile multiplie les initiatives et mobilise son savoir-faire industriel pour la fabrication de masques et respirateurs artificiels 

Dons de masques et de matériel médical, mises à disposition de véhicules… Partout en France, les entreprises de la filière automobile se mobilisent et multiplient les initiatives au service des hôpitaux et des personnels soignants, en première ligne pour faire face à la crise sanitaire.

Plus d’un demi-million de masques ont déjà été offerts aux hôpitaux et services d’urgence partout en France, à la faveur de l’élan de solidarité de FAURECIA, MICHELIN, PSA, RENAULT et de VALEO. Un don, au total, de plus de 695 000 masques de type FFP2, FFP3 ou chirurgicaux, auquel viennent s’ajouter des dons de divers matériels médicaux (matériel d’urgence issu des services médicaux internes, mais aussi gants, blouses de protection, combinaisons…).

Par ailleurs, alors que la mobilité des personnels soignants est devenue un enjeu stratégique pour des hôpitaux mobilisés comme jamais, plusieurs centaines de véhicules ont d’ores et déjà été mises à leur disposition partout en France, mais aussi en Europe et dans le Monde. Le groupe PSA a ainsi mobilisé la flotte de son service d’autopartage Free2Move, ou encore le parc du réseau Opel France. Le groupe RENAULT, de son côté, déploie déjà 1300 véhicules, à travers son service d’autopartage ZITY à Paris et le réseau Renault France.

Dans le même temps, la filière automobile mobilise ses ingénieurs, ses savoir-faire et son appareil industriel, pour relever le défi de la fabrication en urgence de matériel médical.

Il s’agit, en particulier, de répondre à l’appel lancé par le gouvernement, alors que la France se trouve confrontée au besoin impérieux de disposer de davantage de respirateurs artificiels sur le territoire national.

Le groupe PSA et le groupe VALEO mettent ainsi toutes leurs ressources à disposition du consortium formé aux côtés d’Air Liquide et de Schneider Electric pour la production de 10 000 respirateurs. Il ne s’agit de rien de moins que de multiplier par 15 les capacités françaises de production de respirateurs artificiels d’ici à la mi-mai.

Et, dans ce cadre, le groupe MICHELIN, sollicité par Air Liquide pour la fabrication d’une pièce indispensable à la production de respirateurs et aujourd’hui en rupture d’approvisionnement (capteur de débit), a répondu présent et produira en impression 3D pour un volume de 7500 pièces par semaine.

Le groupe RENAULT, de son côté, s’est joint à l’initiative Makers for life,contribuant ainsi, à travers son savoir-faire industriel, à la production de respirateurs artificiels aux côtés du CEA et de STMicroelectronics.

Enfin, le savoir-faire industriel de la filière automobile va, par ailleurs, permettre la fabrication de visières et d’ "écrans faciaux" pour la protection des équipes médicales en contact avec les patients, mais aussi de masques.

C’est notamment le cas de PLASTIC OMNIUM, de PSA, de RENAULT et de VALEO. Mais aussi de MICHELIN qui, au regard de la pénurie de masques FFP2, conçoit avec des partenaires un masque imprimé en 3D plastique réutilisable, équipé d’un filtre interchangeable, tout en lançant la production de plusieurs centaines de milliers de masques chirurgicaux.

« La filière automobile est très fière de contribuer à ce formidable élan de solidarité nationale.

Les 4000 entreprises de l’industrie automobile, grands groupes et PME au cœur du tissu industriel de nos territoires, qui toutes font face à l’onde de choc économique de la crise sanitaire en veillant à assurer prioritairement la protection de leurs salariés, multiplient les dons et les initiatives solidaires.

La filière automobile mobilise aussi son savoir-faire industriel pour faire face à l’urgence de la crise sanitaire. Car c’est aussi parce que la France dispose de ce fleuron industriel que peut être relevé le défi de la production, en un temps record, de respirateurs artificiels, mais aussi de masques et de matériel médical. », a souligné Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA).


Bénéficier du dispositif exceptionnel d’activité partielle

Face à l’ampleur de la crise sanitaire, le Gouvernement a décidé de profondément transformer le dispositif d’activité partielle : c’est le sens du décret du 25 mars 2020 et l’ordonnance du 27 mars 2020 portant mesures d’urgence en matière d’activité partielle.

Le ministère du travail en a clarifié et précisé les conditions et modalités d’application.

L’allocation d’activité partielle versée par l’État à l’entreprise n’est plus forfaitaire mais proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle. Le reste à charge pour l’employeur est égal à zéro pour tous les salariés dont la rémunération est inférieure à 4,5 SMIC brut.
L’indemnité due au salarié couvre au minimum 70 % de sa rémunération antérieure brute (telle qu’utilisée pour calculer l’indemnité de congés payés), soit environ 84 % du salaire net.

Cas dans lesquels l’entreprise peut bénéficier du dispositif exceptionnel d’activité partielle
L’entreprise peut solliciter une allocation d’activité partielle pour un ou plusieurs employés dans l’impossibilité de travailler, si elle est dans l’un des cas suivants :

Elle est concernée par les arrêtés prévoyant une fermeture de votre entreprise ;
Elle est confrontée à une baisse d’activité/des difficultés d’approvisionnement ;
Il lui est impossible de mettre en place les mesures de prévention nécessaires pour la protection de la santé des salariés (télétravail, geste barrière, etc.) pour l’ensemble de ses salariés.

Il n’y a pas de condition d’ancienneté, ni de conditions liées au type de contrat de contrat de travail (CDD, apprentis, CDI, etc.), ni de conditions liées au temps de travail du salarié (temps partiel, temps plein) pour être éligible à l’activité partielle.

Comment déclarer mon entreprise en activité partielle :

Vous avez désormais jusqu’à 30 jours à compter du jour où vous avez placé vos salariés en activité partielle, pour déposer une demande en ligne, avec effet rétroactif.
Les services de l’État (Direccte) vous répondent sous 48 h. L’absence de réponse sous 48 h vaut décision d’accord.

Effectuez vos démarches directement en ligne sur le portail https://activitepartielle.emploi.gouv.fr

Pour toute demande d’assistance téléphonique gratuite pour la prise en main de l’outil « Activité partielle » : Numéro vert : 0800 705 800

Consultez ici l’ensemble des informations

Téléchargez ici le questions-réponses

 

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Voir également : Bénéficier des mesures de soutien aux entreprises et contacts utiles


#COVID19 | Impacts de la crise sur le secteur automobile - Luc Chatel était l'invité de BFM Business

Luc Chatel était l’invité de Aurélie Planeix sur BFM Business le 3 avril 2020


#COVID19 | Face à la crise, la filière automobile définit un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques

Déterminée à faire face à une crise d’une ampleur exceptionnelle, la filière automobile a défini un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques sur lesquelles les entreprises de la filière s’engagent, afin de résister à l’onde de choc économique et de créer les conditions du redémarrage de l’appareil industriel, dès que la situation sanitaire le permettra.

La Plateforme automobile (PFA), a élaboré ce Pacte en concertation avec l’ensemble des parties-prenantes et dans le cadre, en particulier, du Comité stratégique de la filière automobile que préside Luc CHATEL, et des travaux de la cellule de crise qu’anime la PFA et qui rassemble tous les acteurs du secteur (constructeurs, équipementiers, représentants des fournisseurs…).

« Alors que la majeure partie de l’appareil industriel est à l’arrêt, chaque heure qui passe amplifie les risques qui pèsent très lourdement sur le tissu industriel et sur l’emploi.

Pour faire face à ce choc sans précédent, il est urgent de préparer les conditions de reprise de l’activité dès que cela sera possible. Et, à cette fin, assurer une parfaite coordination tout au long de la chaîne et mutualiser nos moyens pour assurer un haut niveau de protection sanitaire de nos salariés. Enfin, plus que jamais nous devons veiller au respect exigent du code de performance et de bonne pratique dans les relations clients-fournisseurs.

C’est tout le sens de ce Pacte de bonnes pratiques en temps de crise, que nous avons défini ensemble, parce que pour affronter la crise et réussir le redémarrage urgent de l’appareil industriel, nous ne devons cesser, à chaque instant, de jouer collectif, de jouer la solidarité tout au long de la filière », a souligné Luc CHATEL, président de la PFA.

➜ Télécharger ici la version intégrale du Pacte de bonnes pratiques pour l’Industrie automobile.

Covid19_Pacte de bonnes pratiques pour l'industrie automobile_0204

 


#COVID19 | Quelles mesures prendre pour protéger la santé et la sécurité des salariés face aux risques sanitaires

La continuité ou la reprise des activités industrielles exige la définition de protocoles extrêmement précis permettant d’assurer un haut niveau de protection des salariés face aux risques sanitaire. C’est l’un des volets majeurs du Pacte de solidarité et de bonnes pratiques défini par la filière automobile.

Vous trouverez notamment, ici, la plaquette d’information du ministère du Travail passant en revue un certain nombre d’éléments clés, ainsi que le guide pratique publié par le MEDEF pour aider les entreprises à définir leurs règles permettant d’assurer la protection de leurs salariés.

Mais il s’agit également de proposer ici un partage des bonnes pratiques avec les protocoles définis au sein des entreprises du secteur automobile.

Pour le secteur, la reprise progressive de la production en Chine et, en particulier, dans la région de Wuhan, constitue un benchmark particulièrement précieux pour anticiper les conditions de la reprise en France et en Europe.

 

 

 

La plaquette d’information du ministère du Travail

Dans le cadre de la gestion de la crise épidémique coronavirus, le ministère du Travail publie à destination des employeurs, une plaquette d’information sur les mesures à prendre pour protéger la santé de leurs salariés.

 

covid19_obligations_employeur

Télécharger le guide du ministère du travail

 


D’une manière générale, le ministère du Travail rappelle les obligations légales qui incombent à l’employeur et qu’aux termes de la loi, « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs », et qu’il doit veiller notamment à « l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».

Télécharger le rappel des obligations générales de l’employeur en matière de sécurité et de santé

Consulter le questions-réponses et l’ensemble des informations utiles aux employeurs

 

Guide de bonnes pratiques du Medef

Le MEDEF a partagé un guide de bonnes pratiques à adapter aux spécificités de chaque entreprise. Il s’agit d’aider les entreprises à définir les règles permettant d’assurer la protection de leurs salariés.

 

Guide Bonnes pratiques - COVID-19 - MEDEF_mars 2020

Télécharger le guide

Il revient à chaque entreprise de définir des mesures de prévention spécifiques en fonction de son évaluation des risques face à la pandémie du COVID-19. Cette proposition de guide se base notamment sur les préconisations à date du gouvernement et des autorités sanitaires et il a, par conséquent, vocation à évoluer.

➜ Consultez également le guide de l’UIMM et l’outil pratique Check-list des mesures de prévention 

 

Partage des bonnes pratiques : protocoles définis au sein des entreprises du secteur automobile

Consultez le Protocole mesures barrières renforcées élaboré par le groupe PSA :

Le Groupe PSA a défini un protocole sanitaire de renforcement des gestes barrières avec l’appui des équipes médicales et notamment de son médecin référent et l’a décliné dans les différents secteurs d’activité de l’entreprise.

Protocole de reprise v3

Télécharger le protocole PSA

 

Consultez le protocole du groupe Renault :

 

Kit Redémarrage Manufacturing FRANCE

Télécharger le protocole du groupe Renault

 

Consultez le Protocole de bonnes pratiques élaboré par le groupe Michelin :

 

MICHELIN_DCSE protocole sanitaire - INTERACTIF_ V03

Télécharger le protocole Michelin

 

Consultez le Protocole de sécurité renforcé élaboré par VALEO :

 

COVID-19 - Protocole Renforcé - Valeo - Version FR02

Télécharger le protocole VALEO

 

Consultez le protocole de Plastic Omnium :

 

PFA Plastic Omnium SAFE RESTART PLAYBOOK

Télécharger le protocole de Plastic Omnium

 

Consultez le Protocole de Toyota :

 

GUIDE MEMBER PROTOCOLE DE REPRISE AVRIL 2020 F

Télécharger le protocole de Toyota

 

Consultez le protocole de la Fédération des Industries mécaniques (FIM) : 

 

COVID-19-Infos-Reprise-activité-Note-FIM-2020-04-08

Télécharger le protocole de la Fédération des Industries mécaniques (FIM)

 

Consultez les fiches pratiques de la Fédération de la plasturgie :

 

COVID19-Fiches-pratiques-en-entreprise Plasturgie

➜ Télécharger  les fiches pratiques de la Fédération de la plasturgie

 

 

 

 


#COVID19 | Mondial-Paris Motion Festival : Communiqué de Luc CHATEL et de Frédéric BEDIN

Au regard de la gravité de la crise sanitaire sans précédent face à laquelle le secteur automobile, frappé de plein fouet par l’onde de choc économique, joue aujourd’hui sa survie, nous sommes contraints d’annoncer que nous ne serons pas en mesure de maintenir dans sa forme actuelle le Mondial de l’auto à la porte de Versailles pour son édition 2020.

Les parties Movin’On, Smart City et évènements hors-les murs ne sont pas, pour l’instant, remises en question. Nous étudions toutes les solutions alternatives en relation étroite avec nos principaux partenaires. La profonde réinvention de l’évènement que nous avons initiée, avec notamment une dimension de festival autour de la mobilité innovante, mais aussi un volet BtoB fort, pourrait en offrir l’opportunité.

Rien ne sera comme avant, et cette crise doit nous apprendre à être agiles, créatifs et plus que jamais innovants.

Nous continuerons de vous tenir informés, en temps réel, au fur et à mesure des décisions que nous serons amenés à prendre.

Pour l’heure, nos pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la pandémie, à nos personnels de santé, mais aussi à nos clients dont les entreprises font face, avec beaucoup de détermination, aux impacts économiques de cette crise sanitaire.

 


Annonce du renforcement des mesures d’aide aux entreprises

Le ministre de l'Action et des Comptes publics a annoncé un renforcement des mesures d’aide aux entreprises : la possibilité de reporter le paiement des cotisations sociales dues au 5 avril 2020 et le remboursement accéléré des crédits d’impôts sur les sociétés restituables en 2020 et des crédits de TVA.

Possibilité de reporter le paiement des cotisations sociales à l’échéance du 5 avril

Pour les entreprises qui paient leurs cotisations salariales et patronales le 15 mars (entreprises de moins de 50 salariés), la possibilité de reporter tout ou partie de ces cotisations avait déjà été instaurée par le réseau des URSSAF.

Et 380 000 établissements ont eu recours à ce décalage de paiement, ce qui représente plus de 3 milliards d’euros de report sur les 9 milliards d’euros de cotisations sociales qui devaient être encaissées initialement sur cette échéance.

Le ministre a annoncé dimanche que ce report de cotisations sociales pourra concerner aussi les entreprises dont la date d’échéance de paiement de leurs cotisations URSSAF intervient le dimanche 5 avril 2020.

Parmi les employeurs de plus de 50 salariés, qui représentent 224 000 établissements et dont l’échéance est prévue à cette date, ceux qui font face à de sérieuses difficultés de trésorerie pourront ajuster leur paiement selon leurs besoins, ce qui entraînera le report de l'échéance.

Des informations leur seront communiquées ultérieurement par les URSSAF sur le mode opératoire à suivre.

Remboursement accéléré des crédits d'impôt sur les sociétés restituables en 2020 et des crédits de TVA

Afin d'apporter une aide financière aux entreprises en difficulté, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Action et des Comptes publics, annonce la possibilité de demander un remboursement anticipé des créances d'impôt sur les sociétés restituables en 2020 et un traitement accéléré des demandes de remboursement des crédits de TVA par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP).

Télécharger le communiqué