Le secteur automobile face à la crise | Luc Chatel était l’Invité Éco de France Info

Luc Chatel était l’invité de Jean Leymarie sur France Info pour faire le point sur le contexte et enjeux marquants de la filière automobile : marché en berne, pénurie de semi-conducteurs, perspectives réglementaires européennes.

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Marché automobile français - septembre 2021

 

1er octobre 2021 - Marché automobile Français – Septembre 2021 - Consultez l’ensemble des données mensuelles de marché, flash et dossier de presse détaillé.

· Flash – L’essentiel des données mensuelles de marché

 

Flash Marche publication mensuelle PFA

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· Dossier de presse détaillé des chiffres mensuels de marché

 

Dossier de presse PFA

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Consultation en vue d’une étude sur l’évolution des besoins en pièces et composants

Dans un contexte de profondes transformations sur lesquelles la crise COVID-19 a eu un effet d’accélérateur, il s’agit de répondre au besoin de visibilité des fournisseurs :

  • Sur l’évolution des besoins de pièces qui rentrent dans la fabrication des véhicules dans les 10 ans à venir ;
  • Et sur les créneaux pour lesquels ils pourront dans l’avenir continuer à fournir les donneurs d’ordre à partir de leurs sites France au regard des exigences de réduction de coût.

L’objet de l’étude est de traduire en besoins de pièces et composants dans les 10 ans à venir (nature des pièces, volumes et exigences de coût) pour les principaux segments de la sous-traitance automobile, les tendances et éléments suivants :

- Les projections d’évolution du mix énergétique du marché automobile que la filière automobile & mobilités (PFA) a établi à l’horizon 2030 : évolution du nombre de véhicules vendus en Europe 100% électriques à batterie et à hydrogène, hydrides rechargeables, thermiques hybridés… ;

- Les politiques de make-or-buy qu’adoptent les constructeurs dans un marché du moteur thermique en contraction forte, conduisant ces donneurs d’ordre à convertir leurs propres sites et à rapatrier en interne certaines productions ;

- La capacité des fournisseurs français de rang 2 et 3 à s’adapter et à maintenir une production en France dans un contexte de pression accrue sur les prix (objectif de baisse des coûts d’au moins 15% d’ici à 2025) à cause d’une rentabilité initialement plus faible des véhicules électrifiés ;

- Le contenu digital accru des véhicules de plus en plus connectés et automatisés.

Consultez le Cahier des charges 

PFA-Projet consultation analyse multi-sectorielle_vdif

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« Un secteur clé de notre économie » - Luc Chatel , invité de la matinale de Sud Radio

Revoir l'interview de Luc Chatel au micro de Patrick Roger dans la matinale de Sud Radio :


La filière automobile amplifie sa transformation

Un avenant au contrat stratégique de la filière automobile a été adopté lundi 26 avril 2021. Consultez et téléchargez le texte de l’avenant et de son annexe.


 

Le contrat stratégique de la filière automobile signé en mai 2018 fixe la feuille de route de la filière à 5 ans, de 2018 à 2022.

L’avenant au contrat stratégique de la filière automobile adopté lundi 26 avril 2021 vise à prendre en compte les évènements nouveaux intervenus depuis sa signature et, particulièrement, les impacts de la crise sanitaire intervenue courant 2020, qui se sont traduits  par un effondrement du marché  et la définition d’un plan de soutien présenté par le président de la République le 26 mai 2020.

 

Télécharger le communiqué du gouvernement

Télécharger l’Avenant au contrat stratégique de la filière automobile

Consultez le texte de l’Avenant et de son annexe :

Avenant CSF Auto avril 2021


L'avenir de l'industrie auto - Luc Chatel invité de BFM Business


Le secteur automobile, un an après | Luc Chatel, invité de BFM Business

Un an après le premier confinement et l’effondrement du marché, Luc Chatel fait le point dans le Grand journal de l’Eco sur BFM Business.


Étude IFPEN : « Une baisse sans précédent des émissions des véhicules de dernière génération en usage réel »

Étude IFPEN sur l'évaluation des émissions des véhicules en usage réel

 

La filière automobile a pris connaissance avec beaucoup d’intérêt de l’étude de l’IFPEN, sur l’évaluation des émissions des véhicules dernière génération en usage réel, et rendue publique aujourd’hui.

Cette étude, confiée par le gouvernement à cet institut indépendant, sous l’égide du ministère de la Transition écologique, offre un éclairage d’autant plus pertinent qu’elle s’appuie sur une campagne d’expérimentation sur vingt-deux modèles prélevés sur le marché afin d’évaluer les émissions des véhicules de dernière génération, soumis à de nouvelles normes beaucoup plus strictes et plus représentatives de la réalité des usages des véhicules (Euro 6d-Temp, basé sur le cycle WLTP, et imposant des mesures en conditions réelles de type RDE).

A la lecture des résultats et de l’analyse de l’IFPEN, nous retenons notamment les trois points suivants :

  • La conformité des résultats à la règlementation et avec les données fournies par les constructeurs lors de l’homologation, y compris dans des conditions de conduite très dynamiques ou dans des conditions climatiques très défavorables : les véhicules testés, essence comme diesel, respectent en moyenne les seuils normatifs (particules, oxydes d’azote, HC, CO), dont l’exigence a été très fortement renforcée.
  • Les résultats illustrent les progrès considérables réalisés par l’industrie automobile pour faire baisser les émissions des véhicules mis sur le marché : en vingt ans, les émissions de CO2 des véhicules (VP), vendus en France ont baissé de 35% (170g en 1999, 112g en 2019). S’agissant des émissions polluantes : les émissions d’Oxyde d’azote (Nox), ont été divisées par six en vingt ans dans le cadre d’une norme soumise à des conditions encore plus sévères ; les émissions de particules ont été divisées par dix depuis trois ans. Si les diesels sont plus performants pour les particules fines et les essences pour les oxydes d’azote, il importe de souligner la réduction de 85% depuis cinq ans des émissions de Nox par les véhicules diesels dotés désormais de la technologie SCR (ajout du produit AdBlue).
  • L’étude illustre, enfin, la très forte contribution des véhicules hydrides rechargeables à la transition écologique, tant pour la réduction des émissions polluantes que la baisse des émissions de CO2 : le véhicule hybride rechargeable, permettant de répondre aux usages associant trajets quotidiens assez courts en centre-ville / domicile-travail (trajet inférieur ou égal à 50 km/j) et besoins périodiques de trajets longs sur route, permet, en rechargeant régulièrement sa batterie, de diviser au moins par trois les émissions de CO2 pour les trajets quotidiens, sans les augmenter sur les longs trajets.

A cet égard, cette étude de l’IFPEN vient confirmer sans conteste l’avis émis par l’ADEME en 2018 et selon lequel « les véhicules hybrides rechargeables semblent les solutions les plus pertinentes du point de vue de l'impact sur les émissions de GES, grâce à leur batterie de taille limitée parfaitement adaptée à l'usage majoritaire » (ADEME – Rapport sur l’électrification des véhicules – avril 2018).

Quand on sait que l’âge moyen du parc en France est passé de 5,9 ans en 1990 à plus de dix ans aujourd’hui, les progrès réalisés et les performances des véhicules dernière génération que vient illustrer cette étude, font du renouvellement du parc, à travers le remplacement des véhicules en circulation les plus datés par des véhicules plus récents beaucoup plus propres, l’un des leviers les plus efficaces pour une amélioration rapide de la qualité de l’air.

« Les résultats de cette étude indépendante viennent illustrer l’engagement résolu de la filière automobile dans la bataille pour le climat. Un tel engagement se traduit par des efforts d’innovation sans précédent visant autant l’amélioration de la performance des motorisations thermiques, que le développement de l’électromobilité. 

 Depuis le début de l’année, la part de marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables a quasiment quadruplé, passant sur les 11 premiers mois, de 2 ,7% en 2019 à 10,3%. Et la moyenne des émissions de CO2 des voitures neuves vendues en France a atteint, en novembre dernier, son plus bas historique à 93 g/km contre 112,9g à la fin de l’année dernière – soit une baisse de près de 20%.

C’est cette multiplicité des solutions technologiques qui nous permettra de répondre de la manière la plus optimale au défi environnemental, en tenant compte de la diversité des usages, et en maintenant le prix des véhicules à un niveau abordable pour le plus grand nombre afin de favoriser le renouvellement rapide du parc » a indiqué Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA).