Plan de soutien à la filière automobile #PlanAuto
26 mai 2020 - « Notre soutien à la filière automobile, va être massivement amplifié »
« La crise sanitaire a porté un coup d’arrêt massif et brutal à la filière automobile française. C’est une part de notre économie, ce sont des milliers d’emplois. Notre soutien va être massivement amplifié », a indiqué le président de la République.
Après une chute de -72,2% en mars, le marché s’est effondré de 89% en avril en France et de 76,3% en Europe : plus fortes baisses jamais enregistrées. #planauto https://t.co/w1Wtqf5JKY
— Plateforme automobile (@PFA_auto) May 26, 2020
Un effondrement du marché jamais enregistré
Après une chute de -72,2% en mars, le marché s’est effondré de – 89% en avril : c’est moins de 21 000 véhicules, à comparer aux 200 000 véhicules sur la même période il y a un an. Depuis le début de l’année, à -48%, le marché français a été quasiment divisé par deux.
Au niveau européen, en avril, les immatriculations de voitures particulières neuves se sont effondrées de 76,3%. Sur les quatre premiers mois de l’année, la chute est de 38,5% en Europe. L’Italie -50,7%, l’Espagne -48,9%, l’Allemagne -31,0%.
Il s’agit, en France comme en Europe, des plus fortes baisses du marché jamais enregistrées.
L’appareil industriel a été mis à l’arrêt dans sa quasi-totalité au début du confinement le 17 mars. Depuis le 11 mai, avec la reprise autorisée des activités commerciales, s’effectue le redémarrage très progressif de l’appareil industriel dans son ensemble. Le taux d’activité était évalué , semaine du 19 mai, à 25%.
Faire face au risque préoccupant de défaillance d’entreprises
Les incertitudes sont nombreuses, en particulier sur le rythme de la reprise de la demande. Reste que, sans mesure de relance particulière, on s’attend à un marché pour 2020 en baisse sur l’année de 30 à 35% en France, de 25 à 30% en Europe, de 20 à 25% dans le monde.
📻 « Le défi, c’est celui du maintien, aujourd’hui, d’un tissu industriel en France, et de la capacité de notre pays, demain, d’être l’un des leaders sur le véhicule du futur »@LucChatel était l’invité de @Marcfauvelle à 8h10 sur @franceinfo pic.twitter.com/8kD71kjCl1
— Plateforme automobile (@PFA_auto) May 19, 2020
« Avec un tissu industriel de PME déjà fortement fragilisées par les transformations historiques que traverse le secteur et l’amorce en 2019 d’un retournement de cycle, nous devons nous préparer, face à l’effondrement attendu du marché, à faire face au risque très préoccupant d’une vague de défaillances d’entreprises au cœur de nos territoires », alertait Luc CHATEL, à l’occasion d’une réunion de crise du Comité stratégique de la filière automobile, le 30 avril dernier.
Dans ce contexte, la filière automobile a élaboré des propositions pour un plan de relance, structurées autour de trois grands axes.
Face à la plus grande crise de son histoire l’automobile doit relever 3 défis: sauver notre tissu industriel en stimulant la demande, accélérer la transition énergétique et capter les investissements dans l’automobile du futur. @PFA_auto @EmmanuelMacron @BrunoLeMaire
— Luc CHATEL (@LucChatel) May 26, 2020
Présentation du Plan de soutien à la filière automobile
Le président de la République a présenté, mardi 26 mai 2020, un « plan historique » de soutien à la filière automobile, à l’occasion d’un déplacement dans l’usine d’Etaples du groupe VALEO. Doté de « plus de huit milliards d’euros », ce plan se veut une réponse d’ampleur à l’onde de choc économique liée au coronavirus, « un plan de défense de notre emploi industriel », mais aussi « un plan d’avenir de l’automobile du XXIème siècle ».
👉téléchargez la présentation détaillé du plan de soutien
👉téléchargez la Charte d’engagement sur les relations entre clients et fournisseurs
L’État crée un Fonds d’investissement pour l’automobile d’environ 1 milliard € afin de soutenir les entreprises du secteur face à la crise, décarboner leurs outils de production et innover. https://t.co/BKMqBfalyJ #PlanAuto pic.twitter.com/6RGRGJBGFr
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) May 26, 2020
Le plan de soutien à l’automobile répond à l’urgence de la situation. Il va stimuler la demande pour relancer nos usines. Il va aussi permettre d’attirer les investissements dans l’automobile du futur. @EmmanuelMacron @BrunoLeMaire @Elisabeth_Borne @Groupe_Renault @GroupePSA
— Luc CHATEL (@LucChatel) May 26, 2020