Vœux 2020 de la Filière automobile

Luc CHATEL a présenté les vœux de la filière automobile, mardi 28 janvier 2020, à l’Automobile Club de France, en présence de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.

 

« L’automobile sort d’une décennie de transformation, elle entre aujourd’hui dans un nouveau monde », a indiqué Luc CHATEL : « L’année 2019 aura sans doute été une année de transition, la fin d’une époque… De même que les historiens ont l’habitude de dire que le XXème commence en Europe avec la guerre de 14, 2020 sera, pour l’automobile, l’entrée dans le XXIème siècle ».

 

Evoquant les profondes mutations qui traversent le secteur, Luc CHATEL a souligné : « Cette révolution est engagée, rien ne l’arrêtera. Et ce qui frappe chaque jour davantage c’est la vitesse de ce bouleversement, c’est cette accélération ».

 

Et, à ses côtés, Agnès PANNIER-RUNACHER a insisté : « Au moment où l’industrie est de retour, nous ne pouvons faire l’impasse sur le filière automobile qui pèse 400 000 emplois et se trouve face à des défis sans précédent. Nos maîtres mots pour 2020 : anticiper et jouer collectif ».

 

En rappelant les mots du Président de la République qui, il y a quelques jours, a salué la filière automobile comme un exemple de structuration, l’un et l’autre ont appelé à poursuivre cet effort de rassemblement : Pour Luc CHATEL, « Nous ne réussirons que si nous sommes dans une logique de rassemblement ». « Nous disposons de tous les leviers, l’intelligence doit être collective. Rassemblés, nous relèverons ces défis » a conclu Agnès PANNIER-RUNACHER.

 


Retour sur la #JournéeDeLaFilièreAuto

 

A l’initiative de Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), et président du Comité stratégique de la filière automobile, la #JournéeDeLaFilièreAuto a réuni un demi-millier de dirigeants de PME représentant le tissu industriel du secteur automobile au cœur de nos territoires.

Voir les slides diffusées pendant la journée

Cette journée a notamment été marquée par les  interventions de dirigeants de grandes entreprises de la filière tels que Jean-Dominique Senard, président du groupe Renault, Jacques Aschenbroich, président-directeur général de Valeo ou encore de Félicie Burelle, directrice générale déléguée de Plastic Omnium.

 

 

Discours du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

 

 

 

Un entretien avec Jean-Dominique Senard, président du Groupe Renault, a permis de comprendre comment s’adapter à un marché en profonde transformation :

 

 

Dans une période marquée par de très fortes incertitudes, liées autant aux transformations sans précédent auxquelles doit faire face le secteur automobile, qu’aux perspectives du marché, il s’agit de rassembler l’ « équipe de France de l’automobile » (constructeurs, équipementiers, fournisseurs ETI et PME, start-up), pour donner de la visibilité sur les principales évolutions à court et moyen terme de la filière (perspectives de marché, évolution du mix énergétique et des besoins technologiques, politique d’approvisionnement des donneurs d’ordre) et partager les outils qui doivent permettre de relever ensemble les défis d’une industrie en pleine mutation.

 

 

Xavier Mosquet, co-auteur d’un rapport sur l’avenir de la filière automobile pour le président de la République, est revenu sur les grandes tendances du marché et de la filière automobile.

 

 

Télécharger les slides diffusées lors de la journée :

➜ Tendances automobiles (BCG)

➜ Atelier Usine 4.0

➜ Feuille de route technologique

➜ Emplois et compétences


Hausse des malus et baisse des bonus : Le décollage du marché du véhicule électrique compromis

Le dispositif de bonus/malus, dans son principe, est destiné à orienter le marché vers l’achat de véhicules à zéro ou faibles émissions de CO2, en désincitant les consommateurs à l’achat des véhicules les plus polluants, d’une part, en les encourageant à l’achat des véhicules les plus propres, d’autre part.

Les choix annoncés aujourd’hui par le gouvernement remettent en cause ce mécanisme vertueux. La logique d’affectation des recettes de malus vers le bonus a disparu, transformant ainsi le malus en un impôt déguisé et fragilisant le bonus des véhicules électriques au moment où il sera le plus nécessaire.

La nouvelle grille de malus pour 2020 se traduit par une multiplication par cinq ou six des malus payés par les consommateurs et un déplafonnement de 12.500 à 20.000 €. Et, le gouvernement annonce aujourd’hui en contrepartie…une baisse continue d’ici à 2022 du bonus pour les particuliers, et la division par deux, dès 2020, du bonus sur le marché des professionnels.

A terme, à horizon 2022, le bonus pour les particuliers sera réduit à 4000 euros et on aura divisé par six le bonus sur un marché des professionnels qui représente le plus fort potentiel à l’achat de véhicules électriques et qui pèse plus de la moitié du marché global.

Avec la signature du contrat stratégique de filière en mai 2018, l’objectif que nous nous sommes fixé est la multiplication par cinq des ventes de véhicules électriques d’ici à 2022. Les industriels sont plus que jamais au rendez-vous avec des investissements massifs et une gamme : 100 modèles de véhicules électriques disponibles en 2019, 176 en 2020, 214 en 2021, 333 en 2025…

Mais un tel objectif suppose, pour la seule année 2020, le doublement des ventes de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables. Or, l’enveloppe du bonus retenu par le gouvernement n’augmente que de 50%.

Le gouvernement, en apposant sa signature au contrat stratégique de filière, s’est engagé, non seulement à offrir de la visibilité mais, surtout, à maintenir un niveau soutenu de bonus pour la phase de décollage du marché et à accélérer le déploiement des infrastructures de recharge. Force est de constater qu’il n’est pas au rendez-vous de ses engagements.

On ne peut dès lors qu’être frappé par l’incohérence des choix qui sont faits aujourd’hui : comment peut-on, d’un côté, plaider l’exigence et l’accélération de la trajectoire en Europe, et de l’autre, en France, ne pas se donner les moyens de ses ambitions ? Être ambitieux sur les objectifs et manquer à ce point d’ambition sur les moyens, c’est réduire ses ambitions à de l’affichage politique.

« L’expérience sur d’autres marchés montre qu’il n’y aura pas de décollage du marché du véhicule électrique sans incitations fortes à l’achat – la ministre l’a elle-même souligné à l’occasion des débats parlementaires. Avec un durcissement sans précédent du malus qui ne se traduit, en contrepartie, que par un bonus réduit a minima à horizon 2022, c’est la double peine pour le consommateur.

Au total, le grand risque est que tout le monde soit perdant : l’industrie, l’écologie et le pouvoir d’achat des Français », a insisté Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA).

 


Lancement de la plateforme monfuturjobauto.fr

Luc CHATEL, président de la PFA, a lancé aujourd’hui au ministère du Travail, en compagnie de Jean-Marie MARX, Haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi auprès de la ministre du Travail, Murielle PENICAUD, la plateforme en ligne www.monfuturjobauto.fr, une solution intuitive et collaborative, développée par la filière automobile, avec le soutien du Programme d’Investissement d’avenir (PIA).

Alors que les très profondes mutations que traverse le secteur automobile constituent autant de défis en matière d’emploi, de compétences et de formation, avec des métiers en recul, d’autres en tension, et de nouveaux métiers qui émergent (intelligence artificielle, big data, électronique de puissance…), monfuturjobauto.fr est une solution dynamique et innovante permettant à chacun de construire son parcours ou futur parcours professionnel au sein de la filière automobile.

Associant innovation sociale et intelligence artificielle, monfuturjobauto.fr s’adresse à tout actif, qu’il soit déjà salarié dans la filière automobile (opérateur, technicien, ingénieur…), étudiant, en alternance ou à la recherche d’un emploi, mais aussi aux dirigeants de PME et d’ETI.

Concrètement, cette solution intuitive et collaborative permettra de :

  • Mieux connaître la réalité des métiers et leurs perspectives, à la faveur notamment des contributions des constructeurs et des équipementiers, des observatoires paritaires et de l’UIMM ;
  • Valider, de manière très innovante, son projet professionnel en intervenant sur les cinq dimensions clés : métiers, compétences, activités et environnement de travail, motivations et perspectives d’emploi ;
  • Choisir sa formation ;
  • Candidater sur les emplois disponibles, avec plus de 2500 jobboards agrégés ;
  • Contribuer, grâce au machine learning, à la mise à jour des compétences émergentes et des évolutions des métiers.

Et aux dirigeants de PME et ETI, monfuturjobauto.fr permettra :

  • De rendre accessibles les évolutions des métiers et des compétences dans leur bassin d’emploi ;
  • D’assurer la continuité de carrière de leurs salariés dont les compétences ne sont plus alignées avec la stratégie de l’entreprise.

« A mesure que la chaîne de valeur se transforme sous l’effet de mutations comme jamais l’automobile n’en a connues depuis sa création, se pose la question des nouveaux métiers, des nouveaux talents et de l’attractivité de la filière. Jamais, la question des hommes et des femmes, des emplois, de la formation et des compétences n’a été à ce point au cœur des défis du secteur automobile.

Le lancement de monfuturjobauto.fr s’inscrit pleinement dans le cadre de travaux engagés sur ces sujets majeurs, dans le prolongement de la signature de notre contrat de filière avec l’Etat le 22 mai 2018 », a souligné Luc CHATEL, président de la PFA.

Le 19 septembre 2018, Luc CHATEL a installé la Commission Enjeux Ressources humaines de la filière automobile qui, pour la première fois, réunit l’ensemble des acteurs : DRH des entreprises industrielles et des services de l’automobile, représentants des organisations syndicales, des organisations patronales, des services de l’Etat et de Régions de France. Et, le 6 décembre suivant, lors d’un séminaire réunissant près d’une centaine d’acteurs, a été finalisée la feuille de route afin de répondre aux enjeux d’emploi et de compétences du secteur.

Enfin, le 12 avril dernier, Luc CHATEL, président de la PFA, a signé avec l’Etat et les branches de la métallurgie, de la plasturgie et du caoutchouc, l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC) du secteur automobile, pour un budget de plus d’1,7 millions d’euros.

La filière automobile représente 400.000 emplois industriels directs (près d’un million avec les services), 25 000 recrutements annuels dans l’industrie dont 8.000 ingénieurs, 6.000 techniciens et 9.000 ouvriers.

Rappel des interventions ce mardi 3 décembre 2019 – Hôtel du Chatelet :

8h30 Accueil par Jean-Marie MARX, Haut-commissaire auprès de la ministre du Travail, Muriel PENICAUD

8h35 Intervention de Luc CHATEL, Président de la Plateforme automobile (PFA)

8h45 Intervention des représentants de la Commission Emplois & Compétences de la filière automobile :

  • Bruno BERTIN, DRH France PSA pour le collège ‘Entreprises’
  • Philippe DARMAYAN, Président de l’UIMM pour le Collège ‘organisations patronales’
  • Xavier HORENT, délégué général du CNPA pour les services de l’Automobile
  • Eric VIDAL pour le collège ‘Organisations syndicales’

9h Intervention de Jean-Marie MARX

9h15 Présentation et lancement officiel de la plateforme monfuturjobauto.fr par Emmanuelle PERES, Directrice générale adjointe de la PFA en charge des compétences, de l’emploi et de la formation, et Paul COURTAUD, fondateur de NeoBrain.

Plus d'info ici : https://pfa-auto.fr/emploi-et-competences/

Voir la plateforme : https://monfuturjobauto.fr/welcome


Interview de Luc CHATEL dans l’Opinion

Plus de 500 entreprises sont déjà inscrites à la Journée de la filière automobile, qui se tiendra le 2 décembre à Bercy. Thème de cette rencontre : relever les défis d’une industrie en pleine mutation. Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA) qui rassemble les quelque 4 000 entreprises du secteur, attend, lui, des réponses concrètes de Bruno Le Maire à la crise qui couve.

Fiat-Chrysler et PSA, c’est le mariage du siècle ?

Les transformations que traverse ce secteur génèrent des besoins d’investissement complètement inédits. L’industrie automobile va dépenser 225 milliards d’euros d’ici à 2023 dans la seule électrification de ses gammes. Pour y arriver, cela implique d’abord d’être en bonne santé ! Cela motive aussi des rapprochements, des coopérations... C’est ce qu’ont décidé Ford et Volkswagen dans l’électrique, BMW et Daimler dans le véhicule autonome, des alliances inimaginables il y a cinq ans. Pour relever ces défis, PSA choisit de se rapprocher d’un grand constructeur mondial afin de constituer le numéro 4 du secteur. Au-delà des gros besoins d’investissements à venir, cette opération consacre une vraie complémentarité entre ces deux groupes avec, pour PSA, une ouverture sur les Etats-Unis dont il est aujourd’hui absent.

Lire la suite sur lopinion.fr

 

Marché du véhicule électrique : « Plus que jamais le gouvernement se trouve face à une exigence de cohérence »

Au moment où est débattu le projet de loi de finances, Luc CHATEL appelle l’Etat « à plus de cohérence ». Il rappelle que filière s’est engagée à multiplier par cinq  les ventes de véhicules électriques d’ici à  2022 et souligne que l’offre  est plus que jamais au rendez-vous. Mais « il y a un vrai déficit d’accompagnement du marché de la voiture propre.  Et le gouvernement   s’apprêterait en réalité à diviser par deux le bonus sur  le marché des flottes, qui  représente pourtant 60% des ventes (dont 40% sont destinées aux particuliers par les systèmes de location longue durée). On envoie un contre-message, au moment même où le malus devient violent »… « j’alerte le gouvernement :   la France ne sera pas au rendez-vous du véhicule électrique s’il ne se donne pas les moyens de ses ambitions, en matière d’incitations, mais aussi d’infrastructures ».

Tissu industriel au cœur de nos territoires : « J’appelle le gouvernement à un Plan d’urgence »

Dans le contexte de la  Journée de la filière automobile qui réunira, le 2 décembre prochain à Bercy, un demi-millier de PME et ETI du secteur, Luc CHATEL souligne l’effet cumulé de la baisse mondial des ventes et de l’impact sur le tissu industriel des transformations qui traversent le secteur.

« J’ai dit à Bruno Le Maire que la filière automobile ne survivra pas sans un plan d’urgence en réponse aux difficultés qui s’amplifient sur trois fronts. D’abord, les impôts de production, qui ont des implications majeures sur la localisation d’un secteur très mondialisé et sur les investissements d’avenir. On ne peut pas aborder cette crise avec les codes du XXème siècle. Ensuite, il est nécessaire d’accompagner les reconversions d’entreprises qu’implique la violente mutation du secteur. Enfin, comme en 2008 il va falloir régler les situations d’urgence. Depuis cet été, des PME ont du mal à se financer, la situation ne fait que s’aggraver. On voit aussi resurgir, comme il y a 10 ans, des problèmes liés aux délais de paiement et aux conditions d’achat imposées aux fournisseurs ».


L’industrie automobile s’associe à l’ECE Paris.Lyon pour former les ingénieurs de demain

Luc Chatel intervenait à l'ECE Paris.Lyon, école d'ingénieurs généralistes, pour le lancement de la nouvelle majeure "Véhicule Connecté et Autonome", conçue en collaboration avec la PFA avec le concours du Programme d’Investissements d’Avenir. Cette majeure viendra former des ingénieurs dans les nouvelles technologies de mobilité.

"En rejoignant l'industrie automobile, vous misez sur l'avenir. Nous avons besoin de travailler en écosystème au service de la mobilité"

Luc Chatel.

L’ECE Paris.Lyon, école d’ingénieurs généraliste et high tech (INSEEC U.) ouvre en collaboration avec la PFA une majeure innovante  « Véhicule Connecté & Autonome MOBILITECH ».

L’ECE propose ainsi dès cette rentrée 2019 un enseignement innovant créé en collaboration étroite avec les industriels de l’automobile.

La proposition de l’ECE a été retenue dans le cadre de l’appel à projets lancé par la PFA au titre du projet ‘Attractivité, Compétitivité, Emploi’ du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA). Avec pour enjeu l’adéquation entre l’offre de formations et les transformations sans précédent auxquelles fait face l’industrie automobile, et pour objet le co-financement de projets pédagogiques structurants pour la filière.

L’ECE a toujours été, depuis sa création, au cœur des technologies high-tech, et a notamment créé la 1ère filière « Systèmes Embarqués » il y a 20 ans. La majeure« Véhicule Connecté & Autonome MOBILITECH », destinée aux élèves de 3ème année, accueillera en 2019, 32 élèves en formation initiale. L’école attend une centaine d’élève dans ce programme d’ici 3 ans.

7 entreprises partenaires impliquées dans la formation : AVL, Faurecia, PSA, Renault, Transdev, Valeo, Vector.

Chaque partenaire interviendra en moyenne une vingtaine d’heures auprès des élèves au cours de l’année. Ils s’impliqueront également dans les projets de fin d’études en proposant des sujets de travail. Il est également prévu qu’ils proposent des stages ainsi que des contrats d’apprentissage aux élèves de l’ECE ayant choisi cette majeure.

La formation marque la première collaboration entre Renault et PSA pour former les ingénieurs du futur.

Et  la première promotion aura pour marraines : Nadine Leclair, SVP, Expert Fellow du Groupe Renault, et Carla Gohin, CTO du Groupe PSA.


Retour sur le salon de Francfort

La 68ème édition du salon IAA de Francfort ouvre ses portes au public du 12 au 22 septembre 2019, après les journées réservées à la presse, les 10 et 11 septembre.
 

A l’occasion du salon de Francfort, Thierry Bolloré, Directeur Général du Groupe Renault, et Laurens van den Acker, Directeur du Design Industriel, ont présenté Nouveau Renault Captur, la toute nouvelle génération du best-seller des SUV urbains avec 1.5 million d’unités vendues dans plus de 90 pays.

« A partir de 2020, Nouveau Captur sera le premier modèle hybride rechargeable de sa catégorie. Nous avons développé un système de transmission unique adapté à l’hybride, ainsi qu'une technologie de gestion de l’énergie directement dérivée de la Formule 1. Chez Renault, nous nous engageons à rendre la technologie et l'innovation accessibles à nos clients. C’est notre histoire, et c’est notre futur ».

Thierry Bolloré, Directeur Général Groupe Renault

 


 

Sur le stand d’Opel, Carlos TAVARES a fait le point sur l’actualité du groupe à un moment où le secteur automobile entre dans « une période extrêmement agitée entre maintenant et 2030 ». Il a rappelé que la marque Opel, présente sur le salon, a dégagé au premier semestre un profit en hausse de 40% ». Il a évoqué enfin une série d’expérimentations de véhicules hydrogène : Nous ferons les premières expérimentations sur des véhicules utilitaires pour tester les attentes des consommateurs ».

 

 
Valeo présente ses innovations « au cœur des révolutions des mobilités ». Le Groupe qui a placé l’innovation au cœur de sa stratégie, est aujourd’hui n° 1 ou n°2 mondial sur chacun de ses métiers et possède un leadership technologique dans les trois domaines qui révolutionnent l’automobile –électrification du moteur, véhicule autonome et révolution digitale.
 


 

 

Symbio, filiale du groupe Michelin et au cœur d’une Joint-Venture en cours de création avec Faurecia, Symbio entend devenir un leader sur l’hydrogène.
Forte du soutien du groupe Michelin, sa maison-mère, et des perspectives de joint-venture avec Faurecia, Symbio affiche ses ambitions : 20 000 StackPack en 2025 et 200 000 en 2030 – mieux qu’un Stack, un Stackpak intègre la pile hydrogène et les composants clefs pour optimiser la durée de vie, l’intégration dans les véhicules et la compacité.
 


 


 

Plastic Omnium franchit une étape de plus vers le véhicule modulaire, en intégrant des fonctionnements intelligents dans les pare-chocs et hayons, pour construire le véhicule connecté de demain.

 


#Bercy Réunion du comité stratégique de la filière automobile

Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA), a présidé aujourd’hui, à Bercy, le Comité stratégique de la filière automobile, en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et de la ministre chargée des Transports, Elisabeth BORNE.

Il s’agissait, dans le prolongement de la signature du contrat stratégique de la filière automobile, le 22 mai dernier, de faire un point d’étape à un an des engagements réciproques pris par les industriels et par l’Etat.

Luc CHATEL a souligné l’engagement des industriels qui consentent des efforts de R&D sans précédent et investissent massivement.

  •  Le jour même de la signature du contrat de filière, PSA annonçait un investissement de 220 M€ pour produire une nouvelle génération de moteurs électriques dans son usine de Trémery (Moselle). Et, à l’occasion du Mondial de l’Auto, PSA dévoilait le lancement, dès 2019, d’une version électrique ou hybride sur 100% de ses nouveaux modèles.
  • Moins d’un mois après la signature du contrat stratégique de filière, Renault annonçait un investissement de plus d’1 Md € en France dans le domaine de l’électromobilité avec, notamment, le doublement des capacités de production de la Zoé.

Enfin, le président de la PFA a présenté, dans le cadre des engagements pris par l’Etat, trois mesures d’urgence, conditions de la réussite de la transition écologique et industrielle :

  • Dispositifs incitatifs : il est indispensable de disposer de visibilité dans le temps sur les dispositifs incitatifs indispensables au décollage du marché.

Offrir de la visibilité sur le dispositif bonus / malus et maintenir un niveau de bonus élevé sont des engagements pris par l’Etat dans le contrat de filière.

  • Accélérer sur les infrastructures de recharge : une mesure législative permettant aux copropriétaires de faire installer dans un délai de 3 moins maximum une borne de recharge.

 45% de la population vit en immeuble, avec 9,7 millions de logements en résidentiel collectif, représentant 14,4 millions de places de parking. La LOM, en discussion au Parlement, nous offre l’opportunité d’agit vite.

  • Impact de la transition sur le tissu industriel : un plan d’urgence financé à la hauteur des risques apparaît indispensable alors qu’une cinquante d’entreprises impactés par la chute du diesel et 15 000 emplois menacés. Il faut simplifier le soutien à l’investissement, faciliter l’accès au crédit et renforcer l’accompagnement sur mesures des PME, mais aussi des ETI.

« Aujourd’hui, les conditions du décollage du marché du véhicule électrique ne sont pas réunies. Et pourtant, au regard des objectifs européens et des choix politiques faits par la France, au regard des investissements sans précédent engagés en conséquence par les industriels, nous avons une obligation de résultat.

Ces mesures d’urgence sont indispensables pour atteindre cet objectif devenu, à court terme, l’enjeu numéro un pour réussir la transition écologique et, désormais, pour la survie d’une filière automobile dans notre pays », a souligné Luc CHATEL.


Dévoilement du mondial 2020 réinventé

 

Le Mondial 2020, qui se tiendra du jeudi 1er octobre au dimanche 11 octobre, proposera aux visiteurs une expérience renouvelée. Au-delà de la Porte de Versailles, véritable place centrale, Paris deviendra le théâtre de cette édition 2020 au travers d’événements à forts contenus :

• Le Mondial à la Porte de Versailles,

• Le Movin’On Paris 2020,

• Des side events impactants.

L’édition 2020 viendra accentuer la transformation amorcée en 2018. Elle adoptera la logique de programmation d’un festival. Chaque participant aura la possibilité de se bâtir un parcours personnalisé via une application mobile innovante.

Pendant deux semaines, Paris recevra ainsi l’ensemble des acteurs de l’auto, de la moto et de la mobilité, pour le plus grand plaisir de tous, des passionnés de belles mécaniques à 2/3 ou 4 roues aux nouveaux enthousiastes de solutions de mobilité alternatives.

Le Mondial 2020 ouvrira au public du 1 er octobre au 11 octobre 2020.

Les Journées Presse se tiendront les mardi 29 septembre et mercredi 30 septembre 2020.

- Porte de Versailles : Le MONDIAL événementialisé

Au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le Mondial accueillera l’Auto et la Moto en proposant à ses visiteurs un contenu densifié et de nouveaux événements offrant une expérience de visite optimisée :

- des parcours thématiques

- des conférences de presse et divers shows de présentation concentrés pour la plupart au « Dôme de Paris »

- une organisation plus performante des centres d’essais (centres mono-marque et centres communs)

- des propositions variées de restauration (food trucks) et d’espaces de convivialité, pour un meilleur confort de visite.

- des animations festives seront mises en place pour tous les âges : des concerts, des spectacles, des conférences, des ateliers récréatifs.

Ce nouveau Mondial renforcera la relation entre le salon et son public de passionnés.

- MOVIN’ON PARIS 2020 : le Mondial s’appuiera en 2020 sur l’écosystème Movin’On pour fédérer les efforts de la filière autour de la mobilité durable

Originellement créé et inspiré par Michelin, Movin’On s’est affirmé ces trois dernières années comme le premier écosystème mondial en faveur de la mobilité durable. Fédérant de grandes entreprises, des start-up, des autorités publiques et académiques, des ONG et des organisations internationales, Movin’On ambitionne de relever les défis de la mobilité durable en passant de l’ambition à l’action, encourageant la mise en place de solutions concrètes. Chaque année, le Sommet Movin’On, organisé par l’entreprise montréalaise C2 et point d’orgue de cet écosystème, rassemble plus de 5 000 professionnels à Montréal, au Canada.

Dans le cadre spécifique du Mondial 2020, Movin’On s’appuiera sur son expérience et son réseau unique de partenaires dans le domaine de la mobilité durable, pour encourager les échanges et fédérer les initiatives des grands acteurs et professionnels du secteur, afin d’accompagner le développement de la mobilité automobile tout en réduisant son impact environnemental.

Ce volet du salon accueillera la participation active de nombreux acteurs de cet écosystème international. Leaders du monde de la recherche, de la sphère publique, des affaires, des start-ups, et citoyens se donneront rendez-vous pour des conférences internationales inspirantes de haut niveau, des séances de brainstorming expérimental, des ateliers pratiques et interactifs et des rencontres ciblées, sous la houlette des équipes organisatrices Movin’On. Cette approche sera par ailleurs enrichie de performances artistiques et de démonstrations de solutions de mobilité innovantes ouvertes au grand public.

- Le MONDIAL élargi : Un festival « hors les murs » à la rencontre de nouveaux publics

A la Porte de Versailles, mais aussi sur d’autres sites, cette édition 2020 ira à la rencontre des communautés de fans et de professionnels de l’auto, de la moto et de la mobilité, en leur proposant des side events impactants :

- des centres d’essais de véhicules et d’expérimentations de nouvelles solutions de mobilités (Test & Drive)

- des démonstrations de véhicules autonomes

- un événement autour de la mode et du design en connexion avec la Paris Fashion Week : « FASHION & MOTION »

- un événement destiné aux femmes dans le prolongement du « Mondial Women 2018 »

- un diner de prestige au Grand Palais, patronné par un grand média (le samedi 26 septembre) - un événement dédié à la formation et au recrutement dans l’automobile et la mobilité

- l’accueil du FISITA World Mobility Summit, congrès annuel mondial des sociétés savantes de l’automobile sous l’égide de la Fédération Internationale des Sociétés des Ingénieurs Techniques Automobile. Après s’être tenue à Shangaï (Chine) en 2017, à Nagoya (Japon) en 2019, cette manifestation accueillera des représentants de 120 pays.

Cette édition 2020 s’imposera ainsi comme une grande fête de l’automobile, de la moto et de la mobilité, fédérant des communautés variées et un public plus nombreux.