#COVID19 | Modalités d’organisation du travail – Ministère du travail
Mon message à tous les chefs d’entreprise :
➡Si votre activité est impactée #coronavirus : ne licenciez pas, demandez le chômage partiel.
➡Si votre activité continue, privilégiez le télétravail et modifiez l’organisation du travail.
Ensemble, protégeons la #santé et l’#emploi! pic.twitter.com/U4Ah3pE2hv— Muriel Pénicaud (@murielpenicaud) March 15, 2020
1. Le télétravail devient la règle impérative pour tous les postes qui le permettent
Le moyen le plus efficace pour lutter contre la diffusion du coronavirus est de limiter les contacts physiques. Chacun, employeur comme salarié, peut contribuer à lutter contre cette diffusion, en ayant recours, chaque fois que possible, au télétravail.
Près de 8 millions d’emplois (plus de 4 emplois sur 10) sont aujourd’hui compatibles avec le télétravail dans le secteur privé.
Il est impératif que tous les salariés qui peuvent télétravailler recourent au télétravail jusqu’à nouvel ordre.
2. Les règles de distanciation pour les emplois non éligibles au télétravail doivent impérativement être respectées
Les gestes barrière et les règles de distanciation au travail sont impératifs.
Les entreprises sont invitées à repenser leurs organisations pour :
- Limiter au strict nécessaire les réunions :
- la plupart peuvent être organisées à distance ;
- les autres doivent être organisées dans le respect des règles de distanciation ;
- Limiter les regroupements de salariés dans des espaces réduits.
- Les déplacements non indispensables doivent être annulés ou reportés.
- L’organisation du travail doit être au maximum adaptée, par exemple la rotation d’équipes.
3. Les restaurants d’entreprise peuvent rester ouverts, mais doivent être aménagés pour laisser un mètre de distance entre les places à table
Les restaurants d’entreprise peuvent rester ouverts. Ils doivent être aménagés pour laisser un mètre de distance entre les personnes à table. L’étalement des horaires de repas est recommandé.
4. Toutes les entreprises concernées par l’arrêté de fermeture du 14 mars 2020 sont éligibles à l’activité partielle, dès aujourd’hui
Toutes les entreprises dont l’activité est réduite du fait du coronavirus et notamment celles (restaurants, cafés, magasins, etc.) qui font l’objet d’une obligation de fermeture en application de l’arrêté du 14 mars 2020 sont éligibles au dispositif d’activité partielle.
Ce dispositif est activable de manière dématérialisée sur www.activitepartielle.emploi.gouv.fr
Les services du ministère du travail sont particulièrement mobilisés pour rendre ce dispositif le plus simple et le plus rapide possible.
Actuellement, les services accordent l’autorisation d’activité partielle en moins de 48 heures. Malgré leur mobilisation, compte tenu de l’afflux prévisible de demandes, il est possible que ces délais s’allongent de quelques jours. Quoiqu’il en soit, les aides versées aux entreprises au titre du chômage partiel seront calculées à partir de la date de demande, même si l’autorisation de l’administration intervient quelques jours plus tard.
Les indépendants et les employés à domicile ne sont aujourd’hui pas éligibles au dispositif d’activité partielle. Une solution d’indemnisation sera présentée dans les tout prochains jours.
5. Les solutions pour les parents d’enfants de moins de 16 ans
Les principes de solidarités et de responsabilité doivent plus que jamais s’appliquer. Des solutions d’entraide pour la garde des enfants (hors publics fragiles et personnes de plus de 70 ans) sont à inventer et à organiser localement. La priorité doit être accordée quoiqu’il arrive aux personnels soignants.
Quoiqu’il en soit :
- le télétravail, lorsqu’il est possible, est la solution la plus adaptée ;
- si le télétravail n’est pas possible et que vous n’avez pas de solutions de garde pour vos enfants de moins de 16 ans, vous pouvez demander un arrêt de travail indemnisé, sans délai de carence, et valable le temps que durera la fermeture de la structure d’accueil de votre enfant. Il s’agit d’un arrêt maladie qui ne nécessite pas d’aller chez le médecin pour obtenir un certificat. Ce congé est fractionnable. L’employeur ne peut refuser cet arrêt ; il doit le déclarer et envoyer l’attestation à l’assurance maladie. Toutes les informations sur le site https://declare.ameli.fr
Conseils aux entreprises et aux salariés
Le 14 mars 2020, le Premier ministre a décidé, à la suite du passage en stade 3 du plan de lutte contre l’épidémie et jusqu’à nouvel ordre, de fermer tous les lieux recevant du public qui ne sont pas indispensables à la vie du pays.
Un numéro vert répond en permanence à vos questions, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000
Il est recommandé de limiter les déplacements et le Gouvernement prend des mesures de renforcement et de simplification des dispositifs proposés aux salariés et aux entreprises dont l’activité est impactée par le coronavirus - COVID-19 : télétravail, activité partielle et bénéfice du FNE-Formation en lieu et place de l’activité partielle afin d’investir dans les compétences des salariés en cas de baisse d’activité prolongée.
➜ Informations complémentaires sur : https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries
➜ TÉLÉCHARGEZ LE QUESTIONS-RÉPONSES POUR LES SALARIÉS ET LES ENTREPRISES
Entreprises impactées par la crise du Coronavirus : mesures de soutien et contacts utiles
#COVIDー19 Plan de soutien d'urgence aux entreprises par @Bpifrance
Besoin de cash rapidement,
➡️ déposez votre numéro de mobile sur https://t.co/ycL842V70d
➡️ ou composez le 0969370240.Mesures urgentes à lire👇🏼 pic.twitter.com/DANevS7B0L
— Plateforme automobile (@PFA_auto) March 16, 2020
Face à l’épidémie du Coronavirus COVID-19, le gouvernement a mis en place des mesures de soutien immédiates aux entreprises :
1. Des délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts) ;
2. Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs pouvant être décidées
dans le cadre d'un examen individualisé des demandes ;
3. Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa
banque un rééchelonnement des crédits bancaires ;
4. La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les
entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie ;
5. Le maintien de l'emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et
renforcé ;
6. L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des
entreprises ;
7. La reconnaissance par l’Etat du Coronavirus comme un cas de force majeure pour ses
marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat, les pénalités de
retards ne seront pas appliquées.
Pour plus d’informations : www.economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises
#Covid_19 Nous avons proposé aux ministres de réunir très rapidement en présence de @AgnesRunacher le Comité stratégique de la filière automobile que préside @LucChatel afin de faire le point sur les impacts et sur les mesures annoncées. https://t.co/x5OgOw2gRP
— Plateforme automobile (@PFA_auto) March 10, 2020
Pour être accompagné dans vos démarches,vous pouvez contacter :
Le référent unique de la DIRECCTE de votre région :
Auvergne-Rhône-Alpes ara.redressementproductif@direccte.gouv.fr 04 72 68 29 69
Bourgogne-Franche-Comté bfc.continuite-eco@direccte.gouv.fr 03 80 76 29 38
Bretagne bretag.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 99 12 21 44
Centre Val-de-Loire centre.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 38 77 69 74
Corse marie-francoise.baldacci@direccte.gouv.fr 04 95 23 90 14
Grand Est ge.pole3E@direccte.gouv.fr 03 69 20 99 28
Hauts-de-France hdf.continuite-eco@direccte.gouv.fr 03 28 16 46 88
Ile-de-France idf.continuite-eco@direccte.gouv.fr 06 10 52 83 57
Normandie norm.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 32 76 16 60
Nouvelle-Aquitaine na.gestion-crise@direccte.gouv.fr 05 56 99 96 50
Occitanie oc.continuite-eco@direccte.gouv.fr 05 62 89 83 72
Pays de la Loire pays-de-la-loire@direccte.gouv.fr 02 53 46 79 69
Provence-Alpes-Côte d’Azur paca.continuite-eco@direccte.gouv.fr 04 86 67 32 86
Mayotte dominique.grancher@dieccte.gouv.fr 02 69 61 93 40
Guadeloupe 971.gestion-crise@dieccte.gouv.fr 05 90 80 50 50
Réunion arnaud.siccardi@dieccte.gouv.fr 02 62 940 707
Martinique dd-972.direction@dieccte.gouv.fr 05 96 44 20 00
Guyane dd-973.direction@dieccte.gouv.fr 05 94 29 53 53
Le référent unique des CCI et CMA :
CCI France entreprises-coronavirus@ccifrance.fr 01 44 45 38 62
CMA France InfoCovid19@cma-france.fr 01 44 43 43 85
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Deux mois après la #JournéeDeLaFilièreAuto : le point sur le plan annoncé par le gouvernement
Deux mois après la #JournéeDeLaFilièreAuto : le point sur le plan annoncé par le gouvernement
Trois questions à Marc Mortureux, Directeur général de la PFA
Le 2 décembre dernier à Bercy, à l’occasion de la #JournéeDeLaFilièreAuto organisée à l’initiative de la PFA, Bruno Le Maire avait annoncé un plan de soutien au secteur, où en sommes-nous ?
Marc Mortureux : Dans la perspective de la journée de la filière du 2 décembre à Bercy, Luc Chatel avait en effet appelé le gouvernement à un plan d’urgence. L’accélération des transformations que nous vivons, en particulier l’évolution du mix-énergétique, ont des impacts significatifs sur le tissu industriel au cœur de nos territoires. Difficultés de trésorerie ou d’accès aux prêts bancaires, carnet de commandes en baisse… autant d’éléments qui nous remontaient et exigeaient une réponse.
Le ministre a annoncé un plan de 50 millions d’euros, structuré autour de deux volets :
- Permettre à nos PME de passer le cap de cette période difficile à travers la création d’un fonds de garantie pour les PME et ETI de la filière automobile, permettant de garantir jusqu’à 70% du montant d’un prêt bancaire, et doté de 25 millions d'euros de fonds publics ;
- Accompagner la transformation de nos entreprises à travers la mise en place un nouveau fonds de 25 M€ (qui s’ajoutent à 14 M€ déjà disponible) pour accompagner la transformation écologique des entreprises de la filière par des aides à l’investissement, mais aussi à travers l’accompagnement sur-mesure des entreprises impactées.
Les deux fonds sont mis en place via la BPI et la filière, en collaboration avec Bercy. Le fonds de garantie, par exemple, permettra dès cette année 2020 de générer 180-200 millions d'euros de prêts garantis pour les PME de l'industrie automobile.
Pouvez-vous détailler ce qui relève de cet accompagnement sur-mesure des PME et ETI impactées par les transformations sans précédent que traverse le secteur ?
Marc Mortureux : La PFA est en train de finaliser une convention avec Bercy permettant dégager une première enveloppe à hauteur de 2 M€ pour financer trois dispositifs de soutien :
- Le premier dispositif vise à un accompagnement stratégique d’entreprises impactées par le changement du mix énergétique ou la baisse de la production automobile en France. Le but est de les aider à identifier les pistes de diversification possibles et à définir un plan d’actions pour assurer les reconversions nécessaires.
L’action se traduira par l’accompagnement de 60 PME sur deux ans sous forme d’une prestation de conseil.
- Le second vise à un accompagnement opérationnel sur une durée plus longue (12 à 24 mois maximum) des entreprises impactées pour les aider à définir un plan d’action et à suivre leur mise en œuvre. L’action se traduira par la sélection de 40 PME sur deux ans sous forme d’une prestation de conseil qui s’étalera sur un temps plus long, de l’ordre de 12 à 24 mois. Elle pourra conduire, de façon complémentaire, à d’autres types de soutien, en fonction des situations, sous forme d’accompagnement opérationnel, d’apports en capital par le Fonds d’Avenir Automobile (FAA), de soutiens à l’investissement ou encore d’aides à la reconversion de salariés.
- Le troisième dispositif vise à engager des démarches collectives de nature stratégique (marché, produits, performance industrielle, compétences) pour certains secteurs de la filière particulièrement impactés, comme la fonderie, la forge ou encore la plasturgie. Le but de cette démarche sera de mobiliser l’ensemble de l’écosystème concerné pour réaliser collectivement une analyse globale d’adéquation entre l’offre et la demande à l’échelle européenne ; évaluer les perspectives d’évolution et les opportunités de diversification ; identifier les technologies et compétences clés à renforcer ; et définir les mesures à prendre pour s’adapter ainsi aux besoins identifiés du marché.
Concrètement, sur le terrain, comment ces dispositifs de soutien seront ils déployés ces prochaines semaines ?
Marc Mortureux : Ces actions seront menées en étroite collaboration avec les fédérations membres de la PFA, ainsi qu’avec les pôles de compétitivité et les ARIA. D’ores et déjà, un premier appel à projet, le PIAVE, a été lancé via la BPI. Il s’agit d’accompagner des projets de diversification des entreprises de la filière, en soutenant l’innovation et l’investissement productif, notamment en matière de transition énergétique. L’objectif, c’est de venir soutenir des projets de diversification d’entreprises confrontées à l’exigence de s’adapter aux mutations qui sont les nôtres.
Traduction du plan de soutien annoncé le 2 décembre par @BrunoLeMaire lors de la #JournéeDeLaFilièreAuto :
lancement d’un appel à projets visant à accompagner des projets de diversification des entreprises de la filière. @Bpifrance @DGEntreprises
— Plateforme automobile (@PFA_auto) February 6, 2020
La PFA poursuivra par ailleurs son programme d’accélérateur automobile avec Bpifrance, avec le lancement de deux nouvelles promotions, en cours de recrutement, en avril prochain. Nous encourageons toute entreprise intéressée à se manifester rapidement et prendre contact avec nous .
La @PFA_auto et @Bpifrance lancent deux nouvelles promotions de l’accélérateur automobile dédié à la croissance des entreprises de la filière. Inscrivez-vous vite ici :
➡️ Petites entreprises :https://t.co/eVog10KYZY
➡️ PME : https://t.co/rXjvZHoL4e pic.twitter.com/8vOD9tQEZy
— Plateforme automobile (@PFA_auto) February 18, 2020
1ers Trophées de la Mixité dans l’auto et la mobilité
La Plateforme automobile (PFA), accueillait, jeudi 5 mars 2020, la cérémonie des 1ers Trophées de la Mixité dans l’auto et la mobilité, en présence, notamment, de Félicie BURELLE, directrice générale déléguée de Plastic Omnium, de Tristan Lormeau, DRH de Renault ou encore de Eric LE CORRE, directeur des affaires publiques du groupe Michelin.
Organisés par WAVE, présidé par Elisabeth Young, en partenariat avec la PFA, ces Trophées ont pour objectif de valoriser les entreprises qui font de la mixité un véritable enjeu de développement dans leurs organisations.
En ouvrant la cérémonie, Luc CHATEL a souligné que, « pour imaginer la mobilité du futur, on ne pourra pas se passer de 50% des talents », invitant la filière automobile à être « à l’avant-garde de ce défi sociétal ».
Très heureux d ouvrir les premiers #tropheesdelamixite dans l’automobile et la mobilité, partenariat @PFA_auto et @WaveAutos . La féminisation des métiers de l’automobile un enjeu majeur !
— Luc CHATEL (@LucChatel) March 5, 2020
WAVE-TROPHEES-MIXITE-PrésentationL’automobile doit être à l’avant garde de la société pour inventer les solutions de mobilité de demain. La féminisation est donc un enjeu majeur ! @PFA_auto @WaveAutos
— Luc CHATEL (@LucChatel) March 5, 2020
Accompagnement des entreprises impactées par les transformations du secteur automobile – Appel à contribution : étude relative à la situation du marché de la fonderie.
La Plateforme automobile (PFA) et la Direction générale des entreprises (DGE) consultent le marché pour la réalisation d’une étude relative au secteur de la fonderie, particulièrement impacté par les transformations sans précédent auxquelles fait face l’industrie automobile.
L’objectif est de disposer d’un état des lieux factuel, et chiffré de l’ensemble de la filière fonderie automobile en France à partir duquel devront être proposées des recommandations très opérationnelles pour le maintien pérenne d’un maximum d’activité et d’emplois sur le territoire national.
Téléchargez le cahier des charges
Vœux 2020 de la Filière automobile
Luc CHATEL a présenté les vœux de la filière automobile, mardi 28 janvier 2020, à l’Automobile Club de France, en présence de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.
Voeux de la filière automobile @PFA_auto 2020 c’est l’entrée dans le nouveau monde automobile. Des révolutions comme l’automobile n’en a pas connu depuis sa création. Les entreprises se préparent à relever ces défis (électrification, nouveau modèle économique) @AgnesRunacher pic.twitter.com/asTcGekZLF
— Luc CHATEL (@LucChatel) January 28, 2020
« Je n’ai pas souvenir qu’un ministre soit déjà venu aux vœux de la Filière automobile. @AgnesRunacher, je tiens à vous remercier pour votre présence. » — @LucChatel pic.twitter.com/LdKMd7ttv5
— Plateforme automobile (@PFA_auto) January 28, 2020
« L’automobile sort d’une décennie de transformation, elle entre aujourd’hui dans un nouveau monde », a indiqué Luc CHATEL : « L’année 2019 aura sans doute été une année de transition, la fin d’une époque… De même que les historiens ont l’habitude de dire que le XXème commence en Europe avec la guerre de 14, 2020 sera, pour l’automobile, l’entrée dans le XXIème siècle ».
« 2019 aura sans doute été une année de transition, la fin d’une époque. 2020 sera, pour l’automobile, l’entrée dans le XXIème siècle ! » — @LucChatel pic.twitter.com/9ZR7c41E6a
— Plateforme automobile (@PFA_auto) January 28, 2020
Evoquant les profondes mutations qui traversent le secteur, Luc CHATEL a souligné : « Cette révolution est engagée, rien ne l’arrêtera. Et ce qui frappe chaque jour davantage c’est la vitesse de ce bouleversement, c’est cette accélération ».
« Cette révolution est engagée, rien ne l’arrêtera. Et ce qui frappe chaque jour d’avantage c’est la vitesse de ce bouleversement, c’est cette accélération. » — @LucChatel pic.twitter.com/R5HhVz0Q2T
— Plateforme automobile (@PFA_auto) January 28, 2020
« Nous ne réussirons que si nous sommes dans une logique de rassemblement, que si nous sommes habités par une volonté de rassemblement des forces vives de l’automobile. » — @LucChatel pic.twitter.com/oF6hTfQ75b
— Plateforme automobile (@PFA_auto) January 28, 2020
La disruption ... dans l’#automobile ? Elle est inéluctable : message fort de voeux de @LucChatel en présence de @AgnesRunacher pour la @PFA_auto #Renault #Peugeot #citroen #car #toyota #PSA #Volkswagen #Opel #Fiat pic.twitter.com/OsiNZTr2SN
— Combe Emmanuel (@emmanuelcombe) January 28, 2020
Et, à ses côtés, Agnès PANNIER-RUNACHER a insisté : « Au moment où l’industrie est de retour, nous ne pouvons faire l’impasse sur le filière automobile qui pèse 400 000 emplois et se trouve face à des défis sans précédent. Nos maîtres mots pour 2020 : anticiper et jouer collectif ».
« Nous avons tous les leviers, l’intelligence doit être collective, l’action rapide. Je compte sur vous : rassemblés, nous relèverons ces défis. » — @AgnesRunacher aux vœux de la filière automobile, avec @LucChatel pic.twitter.com/toI9eoXysc
— Plateforme automobile (@PFA_auto) January 28, 2020
En rappelant les mots du Président de la République qui, il y a quelques jours, a salué la filière automobile comme un exemple de structuration, l’un et l’autre ont appelé à poursuivre cet effort de rassemblement : Pour Luc CHATEL, « Nous ne réussirons que si nous sommes dans une logique de rassemblement ». « Nous disposons de tous les leviers, l’intelligence doit être collective. Rassemblés, nous relèverons ces défis » a conclu Agnès PANNIER-RUNACHER.
Les mots clefs d’@AgnesRunacher lors des vœux de la @PFA_auto : « anticiper », « protéger », « jouer collectif notamment avec les services et les sous-traitants » pour projeter sur le long terme l’équipe de 🇫🇷 dans le « nouveau monde » décrit par @LucChatel #automobile @CNPA pic.twitter.com/4RpCfJhxsy
— Xavier Horent (@XHorent) January 28, 2020
L’industrie🇫🇷 est de retour, cela doit se poursuivre en 2020. À ce titre, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur la filière automobile (400.000 emplois) qui fait face à des défis sans précédents. Nos maîtres mots : anticiper les évolutions à venir et jouer collectif. @LucChatel pic.twitter.com/AI3ZZTqqbq
— Agnès Pannier-Runacher (@AgnesRunacher) January 28, 2020
En 2020 Paris Motion Festival va montrer que Paris est à la pointe de l'innovation sur la mobilité, #Revolution @ParisMotionFest @HOPSCOTCHgroupe https://t.co/iz2r0DnlYt
— Frédéric Bedin (@fredericbedin) January 28, 2020
Retour sur la #JournéeDeLaFilièreAuto
A l’initiative de Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), et président du Comité stratégique de la filière automobile, la #JournéeDeLaFilièreAuto a réuni un demi-millier de dirigeants de PME représentant le tissu industriel du secteur automobile au cœur de nos territoires.
➜ Voir les slides diffusées pendant la journée
Cette journée a notamment été marquée par les interventions de dirigeants de grandes entreprises de la filière tels que Jean-Dominique Senard, président du groupe Renault, Jacques Aschenbroich, président-directeur général de Valeo ou encore de Félicie Burelle, directrice générale déléguée de Plastic Omnium.
📺 Suivez en direct le discours d'ouverture de la #JournéeDeLaFilièreAuto par @LucChatel, président du Comité Stratégique de la Filière automobile https://t.co/qZMUUJ1G3n
— Plateforme automobile (@PFA_auto) December 2, 2019
Discours du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.
📺 Suivez le discours de @BrunoLeMaire, introduit par @LucChatel, lors de la #JournéeDeLaFilièreAuto au Ministère @Economie_Gouv ↓ https://t.co/lbcPlT53sE
— Plateforme automobile (@PFA_auto) December 2, 2019
Un entretien avec Jean-Dominique Senard, président du Groupe Renault, a permis de comprendre comment s’adapter à un marché en profonde transformation :
📺 Direct — Comment s’adapter à un marché en profonde transformation ? Réponse avec @jdenard, président de @Groupe_Renault. #JournéeDeLaFilièreAutohttps://t.co/JWvi5oYD7I
— Plateforme automobile (@PFA_auto) December 2, 2019
Dans une période marquée par de très fortes incertitudes, liées autant aux transformations sans précédent auxquelles doit faire face le secteur automobile, qu’aux perspectives du marché, il s’agit de rassembler l’ « équipe de France de l’automobile » (constructeurs, équipementiers, fournisseurs ETI et PME, start-up), pour donner de la visibilité sur les principales évolutions à court et moyen terme de la filière (perspectives de marché, évolution du mix énergétique et des besoins technologiques, politique d’approvisionnement des donneurs d’ordre) et partager les outils qui doivent permettre de relever ensemble les défis d’une industrie en pleine mutation.
📺 Direct — Comment préparer l’avenir de nos entreprises dans une filière en profonde transformation ?
Table ronde avec J. Aschenbroich (@Valeo_Group), F. Burelle (@PlasticOmnium), F. Liotard (@Lisi_Automotive) et R. Pernat #JournéeDeLaFilièreAuto https://t.co/WQgpKSYxxM
— Plateforme automobile (@PFA_auto) December 2, 2019
Xavier Mosquet, co-auteur d’un rapport sur l’avenir de la filière automobile pour le président de la République, est revenu sur les grandes tendances du marché et de la filière automobile.
📺 Direct — Suivez l'intervention de Xavier Mosquet (@BCGinFrance) sur les grandes tendances du marché et de la filière #automobile. #JournéeDeLaFilièreAuto https://t.co/Kf0XXFeoDb
— Plateforme automobile (@PFA_auto) December 2, 2019
Télécharger les slides diffusées lors de la journée :
➜ Feuille de route technologique
Hausse des malus et baisse des bonus : Le décollage du marché du véhicule électrique compromis
Le dispositif de bonus/malus, dans son principe, est destiné à orienter le marché vers l’achat de véhicules à zéro ou faibles émissions de CO2, en désincitant les consommateurs à l’achat des véhicules les plus polluants, d’une part, en les encourageant à l’achat des véhicules les plus propres, d’autre part.
Les choix annoncés aujourd’hui par le gouvernement remettent en cause ce mécanisme vertueux. La logique d’affectation des recettes de malus vers le bonus a disparu, transformant ainsi le malus en un impôt déguisé et fragilisant le bonus des véhicules électriques au moment où il sera le plus nécessaire.
La nouvelle grille de malus pour 2020 se traduit par une multiplication par cinq ou six des malus payés par les consommateurs et un déplafonnement de 12.500 à 20.000 €. Et, le gouvernement annonce aujourd’hui en contrepartie…une baisse continue d’ici à 2022 du bonus pour les particuliers, et la division par deux, dès 2020, du bonus sur le marché des professionnels.
A terme, à horizon 2022, le bonus pour les particuliers sera réduit à 4000 euros et on aura divisé par six le bonus sur un marché des professionnels qui représente le plus fort potentiel à l’achat de véhicules électriques et qui pèse plus de la moitié du marché global.
Avec la signature du contrat stratégique de filière en mai 2018, l’objectif que nous nous sommes fixé est la multiplication par cinq des ventes de véhicules électriques d’ici à 2022. Les industriels sont plus que jamais au rendez-vous avec des investissements massifs et une gamme : 100 modèles de véhicules électriques disponibles en 2019, 176 en 2020, 214 en 2021, 333 en 2025…
Mais un tel objectif suppose, pour la seule année 2020, le doublement des ventes de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables. Or, l’enveloppe du bonus retenu par le gouvernement n’augmente que de 50%.
Le gouvernement, en apposant sa signature au contrat stratégique de filière, s’est engagé, non seulement à offrir de la visibilité mais, surtout, à maintenir un niveau soutenu de bonus pour la phase de décollage du marché et à accélérer le déploiement des infrastructures de recharge. Force est de constater qu’il n’est pas au rendez-vous de ses engagements.
On ne peut dès lors qu’être frappé par l’incohérence des choix qui sont faits aujourd’hui : comment peut-on, d’un côté, plaider l’exigence et l’accélération de la trajectoire en Europe, et de l’autre, en France, ne pas se donner les moyens de ses ambitions ? Être ambitieux sur les objectifs et manquer à ce point d’ambition sur les moyens, c’est réduire ses ambitions à de l’affichage politique.
« L’expérience sur d’autres marchés montre qu’il n’y aura pas de décollage du marché du véhicule électrique sans incitations fortes à l’achat – la ministre l’a elle-même souligné à l’occasion des débats parlementaires. Avec un durcissement sans précédent du malus qui ne se traduit, en contrepartie, que par un bonus réduit a minima à horizon 2022, c’est la double peine pour le consommateur.
Au total, le grand risque est que tout le monde soit perdant : l’industrie, l’écologie et le pouvoir d’achat des Français », a insisté Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA).
Interview de Luc CHATEL dans l’Opinion
Plus de 500 entreprises sont déjà inscrites à la Journée de la filière automobile, qui se tiendra le 2 décembre à Bercy. Thème de cette rencontre : relever les défis d’une industrie en pleine mutation. Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA) qui rassemble les quelque 4 000 entreprises du secteur, attend, lui, des réponses concrètes de Bruno Le Maire à la crise qui couve.
Fiat-Chrysler et PSA, c’est le mariage du siècle ?
Les transformations que traverse ce secteur génèrent des besoins d’investissement complètement inédits. L’industrie automobile va dépenser 225 milliards d’euros d’ici à 2023 dans la seule électrification de ses gammes. Pour y arriver, cela implique d’abord d’être en bonne santé ! Cela motive aussi des rapprochements, des coopérations... C’est ce qu’ont décidé Ford et Volkswagen dans l’électrique, BMW et Daimler dans le véhicule autonome, des alliances inimaginables il y a cinq ans. Pour relever ces défis, PSA choisit de se rapprocher d’un grand constructeur mondial afin de constituer le numéro 4 du secteur. Au-delà des gros besoins d’investissements à venir, cette opération consacre une vraie complémentarité entre ces deux groupes avec, pour PSA, une ouverture sur les Etats-Unis dont il est aujourd’hui absent.
➜ Lire la suite sur lopinion.fr
Marché du véhicule électrique : « Plus que jamais le gouvernement se trouve face à une exigence de cohérence »
Au moment où est débattu le projet de loi de finances, Luc CHATEL appelle l’Etat « à plus de cohérence ». Il rappelle que filière s’est engagée à multiplier par cinq les ventes de véhicules électriques d’ici à 2022 et souligne que l’offre est plus que jamais au rendez-vous. Mais « il y a un vrai déficit d’accompagnement du marché de la voiture propre. Et le gouvernement s’apprêterait en réalité à diviser par deux le bonus sur le marché des flottes, qui représente pourtant 60% des ventes (dont 40% sont destinées aux particuliers par les systèmes de location longue durée). On envoie un contre-message, au moment même où le malus devient violent »… « j’alerte le gouvernement : la France ne sera pas au rendez-vous du véhicule électrique s’il ne se donne pas les moyens de ses ambitions, en matière d’incitations, mais aussi d’infrastructures ».
Tissu industriel au cœur de nos territoires : « J’appelle le gouvernement à un Plan d’urgence »
Dans le contexte de la Journée de la filière automobile qui réunira, le 2 décembre prochain à Bercy, un demi-millier de PME et ETI du secteur, Luc CHATEL souligne l’effet cumulé de la baisse mondial des ventes et de l’impact sur le tissu industriel des transformations qui traversent le secteur.
« J’ai dit à Bruno Le Maire que la filière automobile ne survivra pas sans un plan d’urgence en réponse aux difficultés qui s’amplifient sur trois fronts. D’abord, les impôts de production, qui ont des implications majeures sur la localisation d’un secteur très mondialisé et sur les investissements d’avenir. On ne peut pas aborder cette crise avec les codes du XXème siècle. Ensuite, il est nécessaire d’accompagner les reconversions d’entreprises qu’implique la violente mutation du secteur. Enfin, comme en 2008 il va falloir régler les situations d’urgence. Depuis cet été, des PME ont du mal à se financer, la situation ne fait que s’aggraver. On voit aussi resurgir, comme il y a 10 ans, des problèmes liés aux délais de paiement et aux conditions d’achat imposées aux fournisseurs ».