#COVID19 | Semaine 7 - Nouvelle réunion de crise du comité stratégique de filière

« Face au risque préoccupant de défaillance d’entreprises, l’urgence d’un plan de relance pour accélérer la sortie de crise »

Le comité stratégique de la filière automobile s’est de nouveau réuni, aujourd’hui à 15h, par audioconférence, sous la présidence de Luc CHATEL et en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.

Il s’agissait de faire le point sur les impacts de la crise, sur les conditions du redémarrage de l’appareil industriel et des entreprises de service de la filière automobile dans son ensemble, et d’anticiper les mesures de relance pour la sortie de crise.

 

Point de situation – Effondrement du marché en avril et redémarrage très progressif de l’appareil industriel

Après une chute de -72,2% en mars, le marché français a plongé de plus d’un tiers (- 34%), sur le premier trimestre 2020.

En Europe, en mars (-55,1%, -25,6% sur les trois premiers mois), où l’Allemagne limite la chute (-37,7% en mars, -20,3% sur le trimestre), la France est, avec l’Italie ( -85,4% en mars), et l’Espagne (-69,3%), l’un des pays les plus durement frappé.

Aujourd’hui, le démarrage de l’activité automobile s’effectue progressivement en Europe, l’Allemagne ayant relancé ses activités industrielles et commerciales le 20 avril dernier, de même que l’Espagne, progressivement, depuis le 28 avril, avant l’Italie qui, après la réouverture de quelques usines dès le 27 avril, doit redémarrer à partir du 4 mai prochain.

En France, Renault, Toyota ou encore Renault Trucks ont commencé à redémarrer leurs usines la semaine dernière, de façon très progressive et dans des conditions sanitaires très strictes. Les équipementiers et fournisseurs font de même, avec un taux d’activité global du secteur de l’ordre de 20%, et dans un contexte de grandes incertitudes sur les volumes à produire. C’est désormais à la date du 11 mai, avec la reprise autorisée des activités commerciales, qu’est attendu un redémarrage de l’appareil industriel dans son ensemble.

 

Faire face au risque préoccupant de défaillance d’entreprises

Cette crise sans précédent intervient alors que le secteur automobile, confronté à des transformations historiques, fait face depuis plus d’un an à un retournement de cycle, avec une baisse du marché mondial de l’ordre de -5% en 2019.

Les prévisions les plus récentes pour 2020 font état d’une baisse du marché automobile mondial qui pourrait atteindre 25 à 30% par rapport à 2019, avec toujours beaucoup d’incertitudes, et l’Europe apparait particulièrement impactée. Le marché du véhicule industriel est également très fortement impacté.

En France, si les mesures d’urgence, déployées avec une très grande réactivité par les pouvoirs publics, ont pleinement joué leur rôle en combinant chômage partiel pour éviter des licenciements et prêts garantis par l’Etat pour soutenir la trésorerie des entreprises, il est urgent désormais d’accompagner la sortie de crise face au risque de défaillance d’entreprises.

« Avec un tissu industriel de PME déjà fortement fragilisées par les transformations historiques que traverse le secteur et l’amorce en 2019 d’un retournement de cycle, nous devons nous préparer, face à l’effondrement attendu du marché, à faire face au risque très préoccupant d’une vague de défaillances d’entreprises au cœur de nos territoires », a alerté Luc Chatel.

 

Un plan de relance pour faire face et accélérer la sortie de crise

Dans ce contexte, la filière automobile a élaboré des propositions pour un plan de relance, structurées autour de trois grands axes, avec pour enjeu de faire de la transition écologique un véritable levier de relance. La situation exige un plan global du secteur, combinant stimulation de la demande et politique de l’offre.

Les deux premiers axes visent à stimuler la demande : il s’agit de faire de la transition écologique un véritable levier de relance en stimulant la demande à partir de dispositifs existants, précisément mis en place par le gouvernement pour accompagner la transition énergétique : la prime à la conversion (PAC), le dispositif de bonus-malus.

 

👉 Stimuler le marché pour une reprise rapide en sortie de crise, afin de limiter l’effondrement sur l’ensemble de l’année, à travers un effet de relance ayant de l’impact sur l’ensemble des entreprises de la filière.

Ces mesures de relance de la demande devraient répondre à trois principes : se mettre en place rapidement, pour faire face à l’urgence, sur une durée limitée et avec une sortie progressive ; avoir un spectre suffisamment large pour avoir un impact significatif sur le tissu d’entreprises de la filière ; être coordonnées et partagées le plus possible au niveau européen.

Une telle mesure pourrait s’appuyer sur le dispositif existant de prime à la conversion (PAC), que se sont déjà approprié les consommateurs, permettant ainsi de stimuler à court terme le marché, tout en accélérant la baisse des émissions de CO2 du parc de véhicules en circulation.

La PAC pourrait ainsi intégrer pendant une période limitée à définir, avant une sortie en sifflet sur une période équivalente, un volet ouvert à tous, pour l’achat d’un véhicule non « malussé », en échange d’un véhicule ancien plus polluant mis au rebut.

Des mesures de même nature devraient également être prises pour le marché des véhicules industriels.

 

👉 Soutenir le décollage du marché du véhicule électrique en soutenant le décollage du marché du véhicule électrique,par un soutien accru aux acheteurs de véhicules électrifiés et un plan d’investissement permettant d’accélérer le déploiement des infrastructures de recharge.

Il s’agirait, notamment, de réévaluer le niveau de bonus pour l’achat d’un véhicule électrique pour le marché des professionnels (qui représente plus de la moitié du marché), dont le montant avait été divisé par deux en 2020 (de 6000 à 3000 € depuis le 1er janvier 2020), et d’ouvrir un bonus à hauteur de 2000 € pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable.

 

👉 Enfin, de manière plus structurelle, soutenir l’innovation et renforcer la compétitivité des sites industriels basés en France

Il s’agit de répondre aux difficultés économiques et financières auxquelles nos entreprises vont être confrontées, à travers :

  • Un soutien à la R&D autour de grands programmes technologiques (batteries, électronique de puissance, véhicule connecté et automatisé, hydrogène), qui devrait s’accompagner d’aides à l’implantation de sites nouveaux ou à la reconversion de sites existants pour se doter en France des moyens de production nécessaires au fort développement des véhicules électrifiés, connectés et autonomes.
  • Des mesures de soutien aux investissements via, par exemple, des dispositifs de suramortissement, pour accélérer la robotisation et la digitalisation des sites de production, clé de leur compétitivité future.

 

« Nous devons tout faire pour éviter un ralentissement des efforts d’investissement et de R&D, parce que l’avenir de notre industrie en France est d’abord lié à sa capacité à continuer à innover sur les grands enjeux technologiques de l’automobile et des mobilités du XXIème siècle.

Il y a d’ailleurs, au cœur de cette crise, l’opportunité historique, non-seulement de soutenir la compétitivité de notre tissu industriel, mais aussi, en faisant le choix d’une baisse décisive des impôts de production, de renforcer durablement la compétitivité du site France », a souligné Luc Chatel.


#COVID19 | Semaine 4 - Nouvelle réunion de crise du Comité stratégique de filière

« Le redémarrage progressif de l’activité va devenir vital  pour l’industrie automobile »

Le comité stratégique de la filière automobile s’est de nouveau réuni, aujourd’hui à 11h, par audioconférence, sous la présidence de Luc CHATEL et en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.

Il s’agissait de faire le point sur les impacts de la crise et le suivi du déploiement des mesures d’urgence, mais surtout d’anticiper d’ores et déjà les conditions d’un urgent redémarrage de l’appareil industriel.

 

Impacts de l’épidémie – effondrement du marché en mars à -72,2%, un appareil industriel à l’arrêt à 85%

En mars le marché s’est effondré à -72,2% en France, soit une chute de -34% en moyenne sur les trois premiers mois de l’année. Cette crise sans précédent intervient, en effet, alors que le secteur automobile, confronté à des transformations historiques, fait face, depuis fin 2019-début 2020, à un retournement de cycle, avec une baisse du marché mondial de l’ordre de -5 à -6% en 2019.

Aujourd’hui, en Europe, la quasi-totalité des usines reste fermée, constructeurs et équipementiers confondus. Et, malgré le maintien de la production de certaines entreprises pour faire face à la demande émanant notamment d’Asie, le taux d’activité, en France, ne dépasse pas aujourd’hui 15%.

 

L’urgence vitale d’un redémarrage progressif de l’appareil industriel

L’ensemble des entreprises de la filière est d’ores et déjà engagé à 100% dans le travail d’élaboration de protocoles sanitaires extrêmement stricts pour la protection de nos salariés, discutés dans le cadre du dialogue social, validés et mis en œuvre de façon opérationnelle, créant les conditions sanitaires d’un redémarrage, sur l’ensemble des sites, grands et petits.

La filière assure le partage des bonnes pratiques, en s’appuyant notamment sur les dispositifs adoptés par les grandes entreprises du secteur qui bénéficient du benchmark des dispositions adoptées en Chine où elles ont permis le redémarrage avec succès

Il en est de même pour les activités de logistique, livraison et ventes, indispensables à la reprise de la production, et qui font également l’objet de travaux de mise en place de mesures de protection, non seulement des salariés mais aussi de leurs clients, à l’instar des mesures adoptées dans le secteur de la grande distribution.

Désormais, alors que le confinement est appelé de nouveau à se prolonger, la reprise progressive de l’activité est une exigence pour la survie du secteur.

« Le redémarrage progressif de l’activité va devenir vital pour l’industrie automobile. Chaque jour qui passe, avec un appareil industriel à l’arrêt, amplifie les risques qui pèsent très lourdement sur le tissu industriel et sur l’emploi au cœur de nos territoires. », a insisté Luc CHATEL.

Cela suppose, pour réussir la reprise tout au long de la filière, dans un esprit de responsabilité et de solidarité, d’abord de s’appuyer sur les engagements pris dans le cadre du Pacte de bonnes pratiques en temps de crise adopté le 2 avril dernier sous l’égide de la PFA (cf. CP Covid19 – Face à la crise, la filière automobile définit un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques – 02.04.2020).

 

Un engagement fort des pouvoirs publics

Il s’agit, notamment, de créer progressivement les conditions du redémarrage à travers les autorisations de circulation des véhicules de transport indispensables pour la logistique, y compris au niveau des frontières des différents pays européens.

Mais aussi, à travers l’autorisation de redémarrer les livraisons de véhicules, dès que la situation le permettra, puis, dans un second temps, de réouvrir les concessions dans le cadre des exigences sanitaires qui s’imposent.

Au moment où l’industrie allemande accélère, en phase avec son gouvernement, la préparation du redémarrage rapide aussi bien de son appareil de production que de ses activités de vente, personne ne peut imaginer une reprise en ordre dispersé en Europe et, partant, l’industrie française prendre un retard lourd de conséquences.

« Aujourd’hui, l’enjeu est de faire face, de front, à une crise sanitaire et à une crise économique. Nous devons gagner simultanément sur ces deux fronts et, pour le secteur automobile, gagner la bataille du redémarrage de l’appareil industriel constitue désormais en enjeu d’intérêt national et suppose un engagement fort des pouvoirs publics », a indiqué Luc Chatel.


#COVID19 | Face à la crise, la filière automobile définit un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques

Déterminée à faire face à une crise d’une ampleur exceptionnelle, la filière automobile a défini un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques sur lesquelles les entreprises de la filière s’engagent, afin de résister à l’onde de choc économique et de créer les conditions du redémarrage de l’appareil industriel, dès que la situation sanitaire le permettra.

La Plateforme automobile (PFA), a élaboré ce Pacte en concertation avec l’ensemble des parties-prenantes et dans le cadre, en particulier, du Comité stratégique de la filière automobile que préside Luc CHATEL, et des travaux de la cellule de crise qu’anime la PFA et qui rassemble tous les acteurs du secteur (constructeurs, équipementiers, représentants des fournisseurs…).

« Alors que la majeure partie de l’appareil industriel est à l’arrêt, chaque heure qui passe amplifie les risques qui pèsent très lourdement sur le tissu industriel et sur l’emploi.

Pour faire face à ce choc sans précédent, il est urgent de préparer les conditions de reprise de l’activité dès que cela sera possible. Et, à cette fin, assurer une parfaite coordination tout au long de la chaîne et mutualiser nos moyens pour assurer un haut niveau de protection sanitaire de nos salariés. Enfin, plus que jamais nous devons veiller au respect exigent du code de performance et de bonne pratique dans les relations clients-fournisseurs.

C’est tout le sens de ce Pacte de bonnes pratiques en temps de crise, que nous avons défini ensemble, parce que pour affronter la crise et réussir le redémarrage urgent de l’appareil industriel, nous ne devons cesser, à chaque instant, de jouer collectif, de jouer la solidarité tout au long de la filière », a souligné Luc CHATEL, président de la PFA.

➜ Télécharger ici la version intégrale du Pacte de bonnes pratiques pour l’Industrie automobile.

Covid19_Pacte de bonnes pratiques pour l'industrie automobile_0204

 


#COVID19 | Mondial-Paris Motion Festival : Communiqué de Luc CHATEL et de Frédéric BEDIN

Au regard de la gravité de la crise sanitaire sans précédent face à laquelle le secteur automobile, frappé de plein fouet par l’onde de choc économique, joue aujourd’hui sa survie, nous sommes contraints d’annoncer que nous ne serons pas en mesure de maintenir dans sa forme actuelle le Mondial de l’auto à la porte de Versailles pour son édition 2020.

Les parties Movin’On, Smart City et évènements hors-les murs ne sont pas, pour l’instant, remises en question. Nous étudions toutes les solutions alternatives en relation étroite avec nos principaux partenaires. La profonde réinvention de l’évènement que nous avons initiée, avec notamment une dimension de festival autour de la mobilité innovante, mais aussi un volet BtoB fort, pourrait en offrir l’opportunité.

Rien ne sera comme avant, et cette crise doit nous apprendre à être agiles, créatifs et plus que jamais innovants.

Nous continuerons de vous tenir informés, en temps réel, au fur et à mesure des décisions que nous serons amenés à prendre.

Pour l’heure, nos pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la pandémie, à nos personnels de santé, mais aussi à nos clients dont les entreprises font face, avec beaucoup de détermination, aux impacts économiques de cette crise sanitaire.

 


Entreprises impactées par la crise du Coronavirus : mesures de soutien et contacts utiles

 

 

Face à l’épidémie du Coronavirus COVID-19, le gouvernement a mis en place des mesures de soutien immédiates aux entreprises :

1. Des délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts) ;

2. Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs pouvant être décidées
dans le cadre d'un examen individualisé des demandes ;

3. Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa
banque un rééchelonnement des crédits bancaires ;

4. La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les
entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie ;

5. Le maintien de l'emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et
renforcé ;

6. L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des
entreprises ;

7. La reconnaissance par l’Etat du Coronavirus comme un cas de force majeure pour ses
marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat, les pénalités de
retards ne seront pas appliquées.

Pour plus d’informations : www.economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises

 

 

Pour être accompagné dans vos démarches,vous pouvez contacter :

Le référent unique de la DIRECCTE de votre région :

Auvergne-Rhône-Alpes ara.redressementproductif@direccte.gouv.fr 04 72 68 29 69
Bourgogne-Franche-Comté bfc.continuite-eco@direccte.gouv.fr 03 80 76 29 38
Bretagne bretag.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 99 12 21 44
Centre Val-de-Loire centre.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 38 77 69 74
Corse marie-francoise.baldacci@direccte.gouv.fr 04 95 23 90 14
Grand Est ge.pole3E@direccte.gouv.fr 03 69 20 99 28
Hauts-de-France hdf.continuite-eco@direccte.gouv.fr 03 28 16 46 88
Ile-de-France idf.continuite-eco@direccte.gouv.fr 06 10 52 83 57
Normandie norm.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 32 76 16 60
Nouvelle-Aquitaine na.gestion-crise@direccte.gouv.fr 05 56 99 96 50
Occitanie oc.continuite-eco@direccte.gouv.fr 05 62 89 83 72
Pays de la Loire pays-de-la-loire@direccte.gouv.fr 02 53 46 79 69
Provence-Alpes-Côte d’Azur paca.continuite-eco@direccte.gouv.fr 04 86 67 32 86
Mayotte dominique.grancher@dieccte.gouv.fr 02 69 61 93 40
Guadeloupe 971.gestion-crise@dieccte.gouv.fr 05 90 80 50 50
Réunion arnaud.siccardi@dieccte.gouv.fr 02 62 940 707
Martinique dd-972.direction@dieccte.gouv.fr 05 96 44 20 00
Guyane dd-973.direction@dieccte.gouv.fr 05 94 29 53 53
Le référent unique des CCI et CMA :
CCI France entreprises-coronavirus@ccifrance.fr 01 44 45 38 62
CMA France InfoCovid19@cma-france.fr 01 44 43 43 85

➜ Télécharger les informations en format PDF


Deux campus « automobile » labellisés « Campus d’excellence »

Les campus des métiers et des qualifications Automobile et mobilités du futur de Bourgogne-Franche-Comté, et Mobilité et Transport intelligent en Occitanie, soutenus par la PFA, figurent parmi les 23 premiers campus labellisés « campus d’excellence » dévoilés ce matin, au Ministère de l’éducation nationale, par Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Muriel PÉNICAUD, ministre du Travail, Frédérique VIDAL, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Agnès PANNIER-RUNACHER, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.

Très engagée dans le déploiement des campus des métiers et des qualifications du secteur automobile et des mobilités du futur, la Plateforme Automobile (PFA) se réjouit de ces premières labellisations de campus de la filière automobile, et adresse ses félicitations à l’ensemble des acteurs, académiques, économiques et institutionnels mobilisés autour de la réussite du projet.

Avec l’accélération des transformations sans précédents auxquels est confronté le secteur, il est essentiel de renforcer les partenariats entre les entreprises et les milieux académiques, au plus près des bassins d’emplois, avec pour objectif l’adéquation de l’offre de formation initiale et continue au plus près des besoins entreprises de la filière.

C’est tout l’enjeu, en la matière, de l’action de la PFA qui, dans le cadre du contrat stratégique de filière et de son programme Attractivité Compétitivité Emploi (ACE), qui bénéficie du soutien du Programme d’Investissements d’Avenir, contribue au développement des Campus des Métiers et des Qualifications dans les régions emblématiques de l’automobile.

A propos de MobiCampus, Campus Automobile et mobilités du futur
– Bourgogne-France-Comté

Situé dans le berceau de l’automobile, dans le « Territoire d’industrie » Belfort-Montbéliard-Héricourt, « MobiCampus », le campus des métiers de l’automobile et des mobilités du futur, fonctionne en étoile, avec un site emblématique à Montbéliard entre le Lycée Germaine Tillon et l’Université technique de Montbéliard-Belfort, qui accueillera la plateforme de protypage et de tests Mobilitech et le projet MatternLab porté par PSA.
Ce campus d’excellence fédère l’ensemble des parties-prenantes régionales pour répondre aux besoins de qualification et de montées en compétences (15 établissements, 45 métiers, 60 formations et 3000 apprenants) avec une mobilisation forte des entreprises (PSA Sochaux & Vesoul, Faurecia, Delfingen, Schaeffler, le groupe Nedey, etc.) et du Pôle de compétitivité Véhicule du Futur de la filière Automobile.

A propos du Campus Mobilité et transport intelligent - Occitanie

Le campus des métiers et des qualifications de la Mobilité et du transport intelligent, s’inscrit au cœur de Toulouse métropole, en Occitanie, qui accueille une très forte concentration de projets autour de la mobilité intelligente.
Il bénéfice de l’implication de l’ensemble des acteurs, en particulier de l’association régionale de l’industrie automobile (ARIA) Occitanie
Au sein du lycée Gallieni, le lieu emblématique du Campus est l’atelier de maintenance des véhicules (1500 m2 et 6 à 8 m de hauteur sous toit). Il accueillera la plateforme technologique collaborative sur le véhicule autonome et connecté, le FabLab, l’espace de coworking et sera le siège du Méga-cluster Mobilité.
Le Campus se déploie sur 23 335 m2 et accueille 1 150 apprenants.


Hausse des malus et baisse des bonus : Le décollage du marché du véhicule électrique compromis

Le dispositif de bonus/malus, dans son principe, est destiné à orienter le marché vers l’achat de véhicules à zéro ou faibles émissions de CO2, en désincitant les consommateurs à l’achat des véhicules les plus polluants, d’une part, en les encourageant à l’achat des véhicules les plus propres, d’autre part.

Les choix annoncés aujourd’hui par le gouvernement remettent en cause ce mécanisme vertueux. La logique d’affectation des recettes de malus vers le bonus a disparu, transformant ainsi le malus en un impôt déguisé et fragilisant le bonus des véhicules électriques au moment où il sera le plus nécessaire.

La nouvelle grille de malus pour 2020 se traduit par une multiplication par cinq ou six des malus payés par les consommateurs et un déplafonnement de 12.500 à 20.000 €. Et, le gouvernement annonce aujourd’hui en contrepartie…une baisse continue d’ici à 2022 du bonus pour les particuliers, et la division par deux, dès 2020, du bonus sur le marché des professionnels.

A terme, à horizon 2022, le bonus pour les particuliers sera réduit à 4000 euros et on aura divisé par six le bonus sur un marché des professionnels qui représente le plus fort potentiel à l’achat de véhicules électriques et qui pèse plus de la moitié du marché global.

Avec la signature du contrat stratégique de filière en mai 2018, l’objectif que nous nous sommes fixé est la multiplication par cinq des ventes de véhicules électriques d’ici à 2022. Les industriels sont plus que jamais au rendez-vous avec des investissements massifs et une gamme : 100 modèles de véhicules électriques disponibles en 2019, 176 en 2020, 214 en 2021, 333 en 2025…

Mais un tel objectif suppose, pour la seule année 2020, le doublement des ventes de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables. Or, l’enveloppe du bonus retenu par le gouvernement n’augmente que de 50%.

Le gouvernement, en apposant sa signature au contrat stratégique de filière, s’est engagé, non seulement à offrir de la visibilité mais, surtout, à maintenir un niveau soutenu de bonus pour la phase de décollage du marché et à accélérer le déploiement des infrastructures de recharge. Force est de constater qu’il n’est pas au rendez-vous de ses engagements.

On ne peut dès lors qu’être frappé par l’incohérence des choix qui sont faits aujourd’hui : comment peut-on, d’un côté, plaider l’exigence et l’accélération de la trajectoire en Europe, et de l’autre, en France, ne pas se donner les moyens de ses ambitions ? Être ambitieux sur les objectifs et manquer à ce point d’ambition sur les moyens, c’est réduire ses ambitions à de l’affichage politique.

« L’expérience sur d’autres marchés montre qu’il n’y aura pas de décollage du marché du véhicule électrique sans incitations fortes à l’achat – la ministre l’a elle-même souligné à l’occasion des débats parlementaires. Avec un durcissement sans précédent du malus qui ne se traduit, en contrepartie, que par un bonus réduit a minima à horizon 2022, c’est la double peine pour le consommateur.

Au total, le grand risque est que tout le monde soit perdant : l’industrie, l’écologie et le pouvoir d’achat des Français », a insisté Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA).

 


Dévoilement du mondial 2020 réinventé

 

Le Mondial 2020, qui se tiendra du jeudi 1er octobre au dimanche 11 octobre, proposera aux visiteurs une expérience renouvelée. Au-delà de la Porte de Versailles, véritable place centrale, Paris deviendra le théâtre de cette édition 2020 au travers d’événements à forts contenus :

• Le Mondial à la Porte de Versailles,

• Le Movin’On Paris 2020,

• Des side events impactants.

L’édition 2020 viendra accentuer la transformation amorcée en 2018. Elle adoptera la logique de programmation d’un festival. Chaque participant aura la possibilité de se bâtir un parcours personnalisé via une application mobile innovante.

Pendant deux semaines, Paris recevra ainsi l’ensemble des acteurs de l’auto, de la moto et de la mobilité, pour le plus grand plaisir de tous, des passionnés de belles mécaniques à 2/3 ou 4 roues aux nouveaux enthousiastes de solutions de mobilité alternatives.

Le Mondial 2020 ouvrira au public du 1 er octobre au 11 octobre 2020.

Les Journées Presse se tiendront les mardi 29 septembre et mercredi 30 septembre 2020.

- Porte de Versailles : Le MONDIAL événementialisé

Au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le Mondial accueillera l’Auto et la Moto en proposant à ses visiteurs un contenu densifié et de nouveaux événements offrant une expérience de visite optimisée :

- des parcours thématiques

- des conférences de presse et divers shows de présentation concentrés pour la plupart au « Dôme de Paris »

- une organisation plus performante des centres d’essais (centres mono-marque et centres communs)

- des propositions variées de restauration (food trucks) et d’espaces de convivialité, pour un meilleur confort de visite.

- des animations festives seront mises en place pour tous les âges : des concerts, des spectacles, des conférences, des ateliers récréatifs.

Ce nouveau Mondial renforcera la relation entre le salon et son public de passionnés.

- MOVIN’ON PARIS 2020 : le Mondial s’appuiera en 2020 sur l’écosystème Movin’On pour fédérer les efforts de la filière autour de la mobilité durable

Originellement créé et inspiré par Michelin, Movin’On s’est affirmé ces trois dernières années comme le premier écosystème mondial en faveur de la mobilité durable. Fédérant de grandes entreprises, des start-up, des autorités publiques et académiques, des ONG et des organisations internationales, Movin’On ambitionne de relever les défis de la mobilité durable en passant de l’ambition à l’action, encourageant la mise en place de solutions concrètes. Chaque année, le Sommet Movin’On, organisé par l’entreprise montréalaise C2 et point d’orgue de cet écosystème, rassemble plus de 5 000 professionnels à Montréal, au Canada.

Dans le cadre spécifique du Mondial 2020, Movin’On s’appuiera sur son expérience et son réseau unique de partenaires dans le domaine de la mobilité durable, pour encourager les échanges et fédérer les initiatives des grands acteurs et professionnels du secteur, afin d’accompagner le développement de la mobilité automobile tout en réduisant son impact environnemental.

Ce volet du salon accueillera la participation active de nombreux acteurs de cet écosystème international. Leaders du monde de la recherche, de la sphère publique, des affaires, des start-ups, et citoyens se donneront rendez-vous pour des conférences internationales inspirantes de haut niveau, des séances de brainstorming expérimental, des ateliers pratiques et interactifs et des rencontres ciblées, sous la houlette des équipes organisatrices Movin’On. Cette approche sera par ailleurs enrichie de performances artistiques et de démonstrations de solutions de mobilité innovantes ouvertes au grand public.

- Le MONDIAL élargi : Un festival « hors les murs » à la rencontre de nouveaux publics

A la Porte de Versailles, mais aussi sur d’autres sites, cette édition 2020 ira à la rencontre des communautés de fans et de professionnels de l’auto, de la moto et de la mobilité, en leur proposant des side events impactants :

- des centres d’essais de véhicules et d’expérimentations de nouvelles solutions de mobilités (Test & Drive)

- des démonstrations de véhicules autonomes

- un événement autour de la mode et du design en connexion avec la Paris Fashion Week : « FASHION & MOTION »

- un événement destiné aux femmes dans le prolongement du « Mondial Women 2018 »

- un diner de prestige au Grand Palais, patronné par un grand média (le samedi 26 septembre) - un événement dédié à la formation et au recrutement dans l’automobile et la mobilité

- l’accueil du FISITA World Mobility Summit, congrès annuel mondial des sociétés savantes de l’automobile sous l’égide de la Fédération Internationale des Sociétés des Ingénieurs Techniques Automobile. Après s’être tenue à Shangaï (Chine) en 2017, à Nagoya (Japon) en 2019, cette manifestation accueillera des représentants de 120 pays.

Cette édition 2020 s’imposera ainsi comme une grande fête de l’automobile, de la moto et de la mobilité, fédérant des communautés variées et un public plus nombreux.

 


The automotive industry is partnering up with the HOPSCOTCH Group for the organization of the Paris Mondial Motor Show

This long-term partnership will, starting for the 2020 edition, result in a radically redesigned event, with a strong B2B component and focused on new mobility challenges.

This agreement comes at the end of the competitive consultation process launched on 15 February 2019 by the PFA along with the entire automotive industry ecosystem in order to create a new ambition for the Paris Mondial Motor Show.

“With this strong partnership, we are opening a new era in the history of the Paris Mondial Motor Show.In essence, the major trade shows are in exactly the same situation as the automotive sector itself: faced with the need to constantly reinvent themselves. Yet to embody the future of the automobile, the Paris Mondial Motor Show has all the necessary qualities, not only to ensure its sustainability, but also to aim for a leading position.   Through this partnership with HOPSCOTCH, the French leader in event conception, our aim is to make it the leading international event, at the forefront of the automotive ecosystem and new forms of mobility,” Luc Chatel said.

“We are very proud to be working alongside the automotive industry to open a new chapter in the history of this iconic event.Breathing new life into the Paris Mondial Motor Show at a time when the idea of mobility is being reimagined: this is the exciting challenge we are taking onStarting in 2020, the main issue will be to increase brand audiences by offering a completely redesigned, interactive and personalised visitor experience,” said Frédéric Bedin.

The unveiling of the 2020 edition of the redesigned Paris Mondial Motor Show will take place during a press conference to be held before the summer.


La filière automobile choisit le groupe HOPSCOTCH comme partenaire pour l’organisation du Mondial de Paris

Ce partenariat inscrit dans la durée, se traduira, dès l’édition 2020, par un évènement profondément réinventé et auquel s’articulera un volet B2B fort et structurant autour des nouveaux enjeux de la mobilité.

Cette signature intervient à l’issue de la consultation par voie de mise en concurrence lancée, le 15 février dernier, par la PFA avec l’ensemble de l’écosystème de la filière automobile, afin d’offrir une nouvelle ambition pour le Mondial de Paris.

« Avec ce partenariat fort, nous ouvrons une nouvelle ère dans l’histoire du Mondial de Paris. Au fond, les grands salons se trouvent exactement dans la même situation que le secteur automobile lui-même : face à l’exigence de se réinventer en permanence. Or, pour incarner ce futur de l’automobile, le Mondial de Paris dispose de tous les atouts, non-seulement pour assurer sa pérennité, mais pour viser une position de leader avec, pour horizon, de toujours accroitre le retour sur investissement marketing des exposants. Avec HOPSCOTCH, le leader français de la conception d’évènement, nous allons faire du Mondial de Paris l’évènement international de référence, à l’avant-garde de l’écosystème automobile et des nouvelles mobilités », a souligné Luc CHATEL.

« Nous sommes très fiers d’être aux côtés de la filière automobile afin d’ouvrir une nouvelle étape dans l’histoire de cet évènement emblématique s’il en est. Réenchanter le Mondial au moment où se réinvente la mobilité, c’est le très beau défi qui est le nôtre. L’enjeu sera notamment, dès 2020, d’amplifier l’audience des marques en proposant une expérience de visite entièrement réinventée, interactive et personnalisée.», a indiqué Frédéric BEDIN.

Le dévoilement de l’édition 2020 du Mondial réinventé aura lieu à l’occasion d’une conférence de presse qui se tiendra avant l’été.