150 M€ mobilisés dès 2020 pour soutenir la R&D de la filière automobile

Première réunion, jeudi 2 juillet 2020, du comité d’orientation pour la recherche automobile et mobilité

 

« Si le plan de soutien présenté par le président de la République le 26 mai dernier, constitue une réponse forte aux urgences du secteur, à travers notamment les indispensables mesures de stimulation du marché à court terme, il dessine également une ambition pour l’industrie automobile en France. L’avenir de notre industrie en France est d’abord lié à sa capacité à continuer à innover sur les grands enjeux technologiques de l’automobile et des mobilités du XXIème siècle. C’est tout le sens de notre feuille de route technologique qui fixe l’horizon d’une telle ambition. C’est tout le sens des projets qui sont présentés aujourd’hui et qui viennent illustrer la capacité de mobilisation de la filière française pour relever ce défi de l’innovation »

Luc CHATEL

 

Le premier comité d’orientation pour la recherche automobile et mobilité (CORAM), s’est réuni, jeudi 2 juillet 2020, sous la présidence d’Elisabeth Borne, ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et de Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, en présence de Luc Chatel, président de la PFA et des dirigeants des principaux industriels de la filière automobile.

Cette réunion marque une étape importante du plan de soutien à l’automobile, qui prévoit la mise en place d’un programme pluriannuel stratégique d’investissements pour soutenir l’innovation et la R&D du secteur.

https://twitter.com/LucChatel/status/1278705422707417088?s=20

Le comité d’orientation a validé la feuille de route technologique de la filière automobile, définissant les axes stratégiques d’investissement. Elle concerne, à court terme le développement des composants stratégiques pour la fabrication des véhicules électriques et hybrides rechargeables (les cellules, modules et packs des batteries, les moteurs et les transmissions électriques ainsi que l’électronique de puissance associée), et, à plus moyen terme, les systèmes à hydrogène pour la mobilité ainsi que le véhicule autonome et connecté. Cette feuille de route donne un cap clair pour la R&D de la filière automobile française.

https://twitter.com/BrunoLeMaire/status/1278723574958825473?s=20

➡️  Télécharger la feuille de route technologique de la filière automobile

150 M€ sont ainsi mobilisés dès 2020 dans le cadre du 3ème Programme d’investissements d’avenir (PIA) pour contribuer à l’effort de relance de la filière. Le comité d’orientation a ainsi sélectionné 27 projets qui pourront être financés par l’Etat, en contrepartie d’engagements et d’investissements des industriels. Les projets les plus avancés démarreront d’ici début septembre, après une phase d’instruction approfondie des projets sélectionnés par l’ADEME et Bpifrance.

➡️  Télécharger la liste des projets sélectionnés dans le cadre du premier CORAM [doc en pj]

 

feuille_de_route_pfa_version_finale_10h27 coram_liste_projets_version_finale_10h27

 


#PlanAuto – Bénéficier du fonds de modernisation de 200 millions €

Lancement d’un Appel à manifestation d’intérêt

Le ministère de l’Economie et des Finances a lancé, mardi 23 juin 2020, via Bpifrance, un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour soutenir les investissements de modernisation des entreprises, dans le prolongement du plan de soutien à la filière automobile annoncé par le président de la République le 26 mai dernier.

Parmi les mesures fortes du plan, figure un programme de soutien aux investissements de modernisation des entreprises de la filière doté de 200 millions €. L’objectif est de renforcer la compétitivité du tissu industriel automobile en accélérant la diversification, la modernisation et la transformation des entreprises de la filière.

Le dispositif s’adresse aux entreprises de la filière automobile qui souhaitent investir dans leurs outils de production en faveur d’une industrie compétitive et tournée vers les évolutions et les modèles économiques d’avenir, à développer des processus innovants grâce aux outils numériques et/ou en faveur de l’environnement, dans une logique compétitive.

Télécharger ici la présentation de l’ appel à manifestation d’intérêt

L’appel à manifestation lancé le 23 juin est le préalable à la mise en place du dispositif. Et vise à recenser des projets dont la finalité est d’investir en vue d’accélérer une :

  • diversification par des innovations de produits ou de procédés ;
  • modernisation industrielle des sites de production ;
  • transformation numérique (industrie du futur) ;
  • amélioration de la performance environnementale des sites de production, notamment leur contribution à l’économie circulaire ;
  • consolidation de la filière.

Télécharger ici le plan de réponse pour présenter votre projet

Candidatez ici : https://extranet.bpifrance.fr/projets-innovants-collaboratifs/

Vos contacts à la BPI et en région :

·         Bpifrance

p.relance@bpifrance.fr
Laura SEVESTRE : 01 53 89 55 42
Antoine ROUX : 01 53 80 86 00

·         DGE / Direccte

AUVERGNE-RHONE-ALPES :  Jacques MERCIER - 06 07 05 53 50
GRAND EST : Marie de MONTALEMBERT - 03 88 15 46 13
HAUTS-DE-FRANCE : Olivier MESUREUR -  03 28 16 46 56
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE : Sébastien DUBOIS - 06 26 53 48 74
CENTRE-VAL DE LOIRE : Michel MARECHAL - 02 38 77 69 69
PAYS DE LA LOIRE : Nicolas TREUIL - 07 77 72 01 27
OCCITANIE : Pascal THEVENIAUD - 06 07 90 96 68
NORMANDIE : Marithé CONNAN - 06 85 07 72 03
NOUVELLE-AQUITAINE :  Ronan BERNARD - 07 62 77 18 63
ILE-DE-FRANCE : Xavier VALCARCEL - 01 70 96 13 43
BRETAGNE : Jean-Paul OGEREAU - 02 99 12 21 45
PACA : Sophie GLEIZES - 04 86 67 32 79

 


La PFA lance une consultation pour l’accompagnement des entreprises impactées par les transformations du secteur automobile

La plateforme automobile (PFA), lance, en association avec la Direction Générale des Entreprises (DGE), une consultation pour l’accompagnement des entreprises impactées par les transformations du secteur automobile

Cette action d’accompagnement stratégique et/ou opérationnel (y compris en situation de restructuration) vise à accompagner des entreprises impactées par les profondes transformations du secteur, la baisse de la production et les effets de la crise liée au coronavirus.

Cet accompagnement des entreprises candidates se traduira sous la forme d’une prestation de  conseil sur l’un et / ou l’autre, suivant leurs enjeux spécifiques, des deux volets qui seront proposés aux entreprises :

  • Définition d’une stratégie de diversification (y compris de restructuration) et d’un plan d’actions détaillé ;
  • Accompagnement d’un projet de transformation (mise en œuvre du plan d’actions)

 

  • Consultez le cahier des charges :

PFA-Projet consultation accompagnement entreprises_v5.6.20


#COVID19 | Semaine 7 - Nouvelle réunion de crise du comité stratégique de filière

« Face au risque préoccupant de défaillance d’entreprises, l’urgence d’un plan de relance pour accélérer la sortie de crise »

Le comité stratégique de la filière automobile s’est de nouveau réuni, aujourd’hui à 15h, par audioconférence, sous la présidence de Luc CHATEL et en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.

Il s’agissait de faire le point sur les impacts de la crise, sur les conditions du redémarrage de l’appareil industriel et des entreprises de service de la filière automobile dans son ensemble, et d’anticiper les mesures de relance pour la sortie de crise.

 

Point de situation – Effondrement du marché en avril et redémarrage très progressif de l’appareil industriel

Après une chute de -72,2% en mars, le marché français a plongé de plus d’un tiers (- 34%), sur le premier trimestre 2020.

En Europe, en mars (-55,1%, -25,6% sur les trois premiers mois), où l’Allemagne limite la chute (-37,7% en mars, -20,3% sur le trimestre), la France est, avec l’Italie ( -85,4% en mars), et l’Espagne (-69,3%), l’un des pays les plus durement frappé.

Aujourd’hui, le démarrage de l’activité automobile s’effectue progressivement en Europe, l’Allemagne ayant relancé ses activités industrielles et commerciales le 20 avril dernier, de même que l’Espagne, progressivement, depuis le 28 avril, avant l’Italie qui, après la réouverture de quelques usines dès le 27 avril, doit redémarrer à partir du 4 mai prochain.

En France, Renault, Toyota ou encore Renault Trucks ont commencé à redémarrer leurs usines la semaine dernière, de façon très progressive et dans des conditions sanitaires très strictes. Les équipementiers et fournisseurs font de même, avec un taux d’activité global du secteur de l’ordre de 20%, et dans un contexte de grandes incertitudes sur les volumes à produire. C’est désormais à la date du 11 mai, avec la reprise autorisée des activités commerciales, qu’est attendu un redémarrage de l’appareil industriel dans son ensemble.

 

Faire face au risque préoccupant de défaillance d’entreprises

Cette crise sans précédent intervient alors que le secteur automobile, confronté à des transformations historiques, fait face depuis plus d’un an à un retournement de cycle, avec une baisse du marché mondial de l’ordre de -5% en 2019.

Les prévisions les plus récentes pour 2020 font état d’une baisse du marché automobile mondial qui pourrait atteindre 25 à 30% par rapport à 2019, avec toujours beaucoup d’incertitudes, et l’Europe apparait particulièrement impactée. Le marché du véhicule industriel est également très fortement impacté.

En France, si les mesures d’urgence, déployées avec une très grande réactivité par les pouvoirs publics, ont pleinement joué leur rôle en combinant chômage partiel pour éviter des licenciements et prêts garantis par l’Etat pour soutenir la trésorerie des entreprises, il est urgent désormais d’accompagner la sortie de crise face au risque de défaillance d’entreprises.

« Avec un tissu industriel de PME déjà fortement fragilisées par les transformations historiques que traverse le secteur et l’amorce en 2019 d’un retournement de cycle, nous devons nous préparer, face à l’effondrement attendu du marché, à faire face au risque très préoccupant d’une vague de défaillances d’entreprises au cœur de nos territoires », a alerté Luc Chatel.

 

Un plan de relance pour faire face et accélérer la sortie de crise

Dans ce contexte, la filière automobile a élaboré des propositions pour un plan de relance, structurées autour de trois grands axes, avec pour enjeu de faire de la transition écologique un véritable levier de relance. La situation exige un plan global du secteur, combinant stimulation de la demande et politique de l’offre.

Les deux premiers axes visent à stimuler la demande : il s’agit de faire de la transition écologique un véritable levier de relance en stimulant la demande à partir de dispositifs existants, précisément mis en place par le gouvernement pour accompagner la transition énergétique : la prime à la conversion (PAC), le dispositif de bonus-malus.

 

👉 Stimuler le marché pour une reprise rapide en sortie de crise, afin de limiter l’effondrement sur l’ensemble de l’année, à travers un effet de relance ayant de l’impact sur l’ensemble des entreprises de la filière.

Ces mesures de relance de la demande devraient répondre à trois principes : se mettre en place rapidement, pour faire face à l’urgence, sur une durée limitée et avec une sortie progressive ; avoir un spectre suffisamment large pour avoir un impact significatif sur le tissu d’entreprises de la filière ; être coordonnées et partagées le plus possible au niveau européen.

Une telle mesure pourrait s’appuyer sur le dispositif existant de prime à la conversion (PAC), que se sont déjà approprié les consommateurs, permettant ainsi de stimuler à court terme le marché, tout en accélérant la baisse des émissions de CO2 du parc de véhicules en circulation.

La PAC pourrait ainsi intégrer pendant une période limitée à définir, avant une sortie en sifflet sur une période équivalente, un volet ouvert à tous, pour l’achat d’un véhicule non « malussé », en échange d’un véhicule ancien plus polluant mis au rebut.

Des mesures de même nature devraient également être prises pour le marché des véhicules industriels.

 

👉 Soutenir le décollage du marché du véhicule électrique en soutenant le décollage du marché du véhicule électrique,par un soutien accru aux acheteurs de véhicules électrifiés et un plan d’investissement permettant d’accélérer le déploiement des infrastructures de recharge.

Il s’agirait, notamment, de réévaluer le niveau de bonus pour l’achat d’un véhicule électrique pour le marché des professionnels (qui représente plus de la moitié du marché), dont le montant avait été divisé par deux en 2020 (de 6000 à 3000 € depuis le 1er janvier 2020), et d’ouvrir un bonus à hauteur de 2000 € pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable.

 

👉 Enfin, de manière plus structurelle, soutenir l’innovation et renforcer la compétitivité des sites industriels basés en France

Il s’agit de répondre aux difficultés économiques et financières auxquelles nos entreprises vont être confrontées, à travers :

  • Un soutien à la R&D autour de grands programmes technologiques (batteries, électronique de puissance, véhicule connecté et automatisé, hydrogène), qui devrait s’accompagner d’aides à l’implantation de sites nouveaux ou à la reconversion de sites existants pour se doter en France des moyens de production nécessaires au fort développement des véhicules électrifiés, connectés et autonomes.
  • Des mesures de soutien aux investissements via, par exemple, des dispositifs de suramortissement, pour accélérer la robotisation et la digitalisation des sites de production, clé de leur compétitivité future.

 

« Nous devons tout faire pour éviter un ralentissement des efforts d’investissement et de R&D, parce que l’avenir de notre industrie en France est d’abord lié à sa capacité à continuer à innover sur les grands enjeux technologiques de l’automobile et des mobilités du XXIème siècle.

Il y a d’ailleurs, au cœur de cette crise, l’opportunité historique, non-seulement de soutenir la compétitivité de notre tissu industriel, mais aussi, en faisant le choix d’une baisse décisive des impôts de production, de renforcer durablement la compétitivité du site France », a souligné Luc Chatel.


#COVID19 | Semaine 4 - Nouvelle réunion de crise du Comité stratégique de filière

« Le redémarrage progressif de l’activité va devenir vital  pour l’industrie automobile »

Le comité stratégique de la filière automobile s’est de nouveau réuni, aujourd’hui à 11h, par audioconférence, sous la présidence de Luc CHATEL et en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.

Il s’agissait de faire le point sur les impacts de la crise et le suivi du déploiement des mesures d’urgence, mais surtout d’anticiper d’ores et déjà les conditions d’un urgent redémarrage de l’appareil industriel.

 

Impacts de l’épidémie – effondrement du marché en mars à -72,2%, un appareil industriel à l’arrêt à 85%

En mars le marché s’est effondré à -72,2% en France, soit une chute de -34% en moyenne sur les trois premiers mois de l’année. Cette crise sans précédent intervient, en effet, alors que le secteur automobile, confronté à des transformations historiques, fait face, depuis fin 2019-début 2020, à un retournement de cycle, avec une baisse du marché mondial de l’ordre de -5 à -6% en 2019.

Aujourd’hui, en Europe, la quasi-totalité des usines reste fermée, constructeurs et équipementiers confondus. Et, malgré le maintien de la production de certaines entreprises pour faire face à la demande émanant notamment d’Asie, le taux d’activité, en France, ne dépasse pas aujourd’hui 15%.

 

L’urgence vitale d’un redémarrage progressif de l’appareil industriel

L’ensemble des entreprises de la filière est d’ores et déjà engagé à 100% dans le travail d’élaboration de protocoles sanitaires extrêmement stricts pour la protection de nos salariés, discutés dans le cadre du dialogue social, validés et mis en œuvre de façon opérationnelle, créant les conditions sanitaires d’un redémarrage, sur l’ensemble des sites, grands et petits.

La filière assure le partage des bonnes pratiques, en s’appuyant notamment sur les dispositifs adoptés par les grandes entreprises du secteur qui bénéficient du benchmark des dispositions adoptées en Chine où elles ont permis le redémarrage avec succès

Il en est de même pour les activités de logistique, livraison et ventes, indispensables à la reprise de la production, et qui font également l’objet de travaux de mise en place de mesures de protection, non seulement des salariés mais aussi de leurs clients, à l’instar des mesures adoptées dans le secteur de la grande distribution.

Désormais, alors que le confinement est appelé de nouveau à se prolonger, la reprise progressive de l’activité est une exigence pour la survie du secteur.

« Le redémarrage progressif de l’activité va devenir vital pour l’industrie automobile. Chaque jour qui passe, avec un appareil industriel à l’arrêt, amplifie les risques qui pèsent très lourdement sur le tissu industriel et sur l’emploi au cœur de nos territoires. », a insisté Luc CHATEL.

Cela suppose, pour réussir la reprise tout au long de la filière, dans un esprit de responsabilité et de solidarité, d’abord de s’appuyer sur les engagements pris dans le cadre du Pacte de bonnes pratiques en temps de crise adopté le 2 avril dernier sous l’égide de la PFA (cf. CP Covid19 – Face à la crise, la filière automobile définit un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques – 02.04.2020).

 

Un engagement fort des pouvoirs publics

Il s’agit, notamment, de créer progressivement les conditions du redémarrage à travers les autorisations de circulation des véhicules de transport indispensables pour la logistique, y compris au niveau des frontières des différents pays européens.

Mais aussi, à travers l’autorisation de redémarrer les livraisons de véhicules, dès que la situation le permettra, puis, dans un second temps, de réouvrir les concessions dans le cadre des exigences sanitaires qui s’imposent.

Au moment où l’industrie allemande accélère, en phase avec son gouvernement, la préparation du redémarrage rapide aussi bien de son appareil de production que de ses activités de vente, personne ne peut imaginer une reprise en ordre dispersé en Europe et, partant, l’industrie française prendre un retard lourd de conséquences.

« Aujourd’hui, l’enjeu est de faire face, de front, à une crise sanitaire et à une crise économique. Nous devons gagner simultanément sur ces deux fronts et, pour le secteur automobile, gagner la bataille du redémarrage de l’appareil industriel constitue désormais en enjeu d’intérêt national et suppose un engagement fort des pouvoirs publics », a indiqué Luc Chatel.


#COVID19 | Face à la crise, la filière automobile définit un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques

Déterminée à faire face à une crise d’une ampleur exceptionnelle, la filière automobile a défini un Pacte de solidarité et de bonnes pratiques sur lesquelles les entreprises de la filière s’engagent, afin de résister à l’onde de choc économique et de créer les conditions du redémarrage de l’appareil industriel, dès que la situation sanitaire le permettra.

La Plateforme automobile (PFA), a élaboré ce Pacte en concertation avec l’ensemble des parties-prenantes et dans le cadre, en particulier, du Comité stratégique de la filière automobile que préside Luc CHATEL, et des travaux de la cellule de crise qu’anime la PFA et qui rassemble tous les acteurs du secteur (constructeurs, équipementiers, représentants des fournisseurs…).

« Alors que la majeure partie de l’appareil industriel est à l’arrêt, chaque heure qui passe amplifie les risques qui pèsent très lourdement sur le tissu industriel et sur l’emploi.

Pour faire face à ce choc sans précédent, il est urgent de préparer les conditions de reprise de l’activité dès que cela sera possible. Et, à cette fin, assurer une parfaite coordination tout au long de la chaîne et mutualiser nos moyens pour assurer un haut niveau de protection sanitaire de nos salariés. Enfin, plus que jamais nous devons veiller au respect exigent du code de performance et de bonne pratique dans les relations clients-fournisseurs.

C’est tout le sens de ce Pacte de bonnes pratiques en temps de crise, que nous avons défini ensemble, parce que pour affronter la crise et réussir le redémarrage urgent de l’appareil industriel, nous ne devons cesser, à chaque instant, de jouer collectif, de jouer la solidarité tout au long de la filière », a souligné Luc CHATEL, président de la PFA.

➜ Télécharger ici la version intégrale du Pacte de bonnes pratiques pour l’Industrie automobile.

Covid19_Pacte de bonnes pratiques pour l'industrie automobile_0204

 


#COVID19 | Mondial-Paris Motion Festival : Communiqué de Luc CHATEL et de Frédéric BEDIN

Au regard de la gravité de la crise sanitaire sans précédent face à laquelle le secteur automobile, frappé de plein fouet par l’onde de choc économique, joue aujourd’hui sa survie, nous sommes contraints d’annoncer que nous ne serons pas en mesure de maintenir dans sa forme actuelle le Mondial de l’auto à la porte de Versailles pour son édition 2020.

Les parties Movin’On, Smart City et évènements hors-les murs ne sont pas, pour l’instant, remises en question. Nous étudions toutes les solutions alternatives en relation étroite avec nos principaux partenaires. La profonde réinvention de l’évènement que nous avons initiée, avec notamment une dimension de festival autour de la mobilité innovante, mais aussi un volet BtoB fort, pourrait en offrir l’opportunité.

Rien ne sera comme avant, et cette crise doit nous apprendre à être agiles, créatifs et plus que jamais innovants.

Nous continuerons de vous tenir informés, en temps réel, au fur et à mesure des décisions que nous serons amenés à prendre.

Pour l’heure, nos pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la pandémie, à nos personnels de santé, mais aussi à nos clients dont les entreprises font face, avec beaucoup de détermination, aux impacts économiques de cette crise sanitaire.

 


Entreprises impactées par la crise du Coronavirus : mesures de soutien et contacts utiles

 

 

Face à l’épidémie du Coronavirus COVID-19, le gouvernement a mis en place des mesures de soutien immédiates aux entreprises :

1. Des délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts) ;

2. Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs pouvant être décidées
dans le cadre d'un examen individualisé des demandes ;

3. Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa
banque un rééchelonnement des crédits bancaires ;

4. La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les
entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie ;

5. Le maintien de l'emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et
renforcé ;

6. L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des
entreprises ;

7. La reconnaissance par l’Etat du Coronavirus comme un cas de force majeure pour ses
marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat, les pénalités de
retards ne seront pas appliquées.

Pour plus d’informations : www.economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises

 

 

Pour être accompagné dans vos démarches,vous pouvez contacter :

Le référent unique de la DIRECCTE de votre région :

Auvergne-Rhône-Alpes ara.redressementproductif@direccte.gouv.fr 04 72 68 29 69
Bourgogne-Franche-Comté bfc.continuite-eco@direccte.gouv.fr 03 80 76 29 38
Bretagne bretag.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 99 12 21 44
Centre Val-de-Loire centre.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 38 77 69 74
Corse marie-francoise.baldacci@direccte.gouv.fr 04 95 23 90 14
Grand Est ge.pole3E@direccte.gouv.fr 03 69 20 99 28
Hauts-de-France hdf.continuite-eco@direccte.gouv.fr 03 28 16 46 88
Ile-de-France idf.continuite-eco@direccte.gouv.fr 06 10 52 83 57
Normandie norm.continuite-eco@direccte.gouv.fr 02 32 76 16 60
Nouvelle-Aquitaine na.gestion-crise@direccte.gouv.fr 05 56 99 96 50
Occitanie oc.continuite-eco@direccte.gouv.fr 05 62 89 83 72
Pays de la Loire pays-de-la-loire@direccte.gouv.fr 02 53 46 79 69
Provence-Alpes-Côte d’Azur paca.continuite-eco@direccte.gouv.fr 04 86 67 32 86
Mayotte dominique.grancher@dieccte.gouv.fr 02 69 61 93 40
Guadeloupe 971.gestion-crise@dieccte.gouv.fr 05 90 80 50 50
Réunion arnaud.siccardi@dieccte.gouv.fr 02 62 940 707
Martinique dd-972.direction@dieccte.gouv.fr 05 96 44 20 00
Guyane dd-973.direction@dieccte.gouv.fr 05 94 29 53 53
Le référent unique des CCI et CMA :
CCI France entreprises-coronavirus@ccifrance.fr 01 44 45 38 62
CMA France InfoCovid19@cma-france.fr 01 44 43 43 85

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Deux campus « automobile » labellisés « Campus d’excellence »

Les campus des métiers et des qualifications Automobile et mobilités du futur de Bourgogne-Franche-Comté, et Mobilité et Transport intelligent en Occitanie, soutenus par la PFA, figurent parmi les 23 premiers campus labellisés « campus d’excellence » dévoilés ce matin, au Ministère de l’éducation nationale, par Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Muriel PÉNICAUD, ministre du Travail, Frédérique VIDAL, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Agnès PANNIER-RUNACHER, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.

Très engagée dans le déploiement des campus des métiers et des qualifications du secteur automobile et des mobilités du futur, la Plateforme Automobile (PFA) se réjouit de ces premières labellisations de campus de la filière automobile, et adresse ses félicitations à l’ensemble des acteurs, académiques, économiques et institutionnels mobilisés autour de la réussite du projet.

Avec l’accélération des transformations sans précédents auxquels est confronté le secteur, il est essentiel de renforcer les partenariats entre les entreprises et les milieux académiques, au plus près des bassins d’emplois, avec pour objectif l’adéquation de l’offre de formation initiale et continue au plus près des besoins entreprises de la filière.

C’est tout l’enjeu, en la matière, de l’action de la PFA qui, dans le cadre du contrat stratégique de filière et de son programme Attractivité Compétitivité Emploi (ACE), qui bénéficie du soutien du Programme d’Investissements d’Avenir, contribue au développement des Campus des Métiers et des Qualifications dans les régions emblématiques de l’automobile.

A propos de MobiCampus, Campus Automobile et mobilités du futur
– Bourgogne-France-Comté

Situé dans le berceau de l’automobile, dans le « Territoire d’industrie » Belfort-Montbéliard-Héricourt, « MobiCampus », le campus des métiers de l’automobile et des mobilités du futur, fonctionne en étoile, avec un site emblématique à Montbéliard entre le Lycée Germaine Tillon et l’Université technique de Montbéliard-Belfort, qui accueillera la plateforme de protypage et de tests Mobilitech et le projet MatternLab porté par PSA.
Ce campus d’excellence fédère l’ensemble des parties-prenantes régionales pour répondre aux besoins de qualification et de montées en compétences (15 établissements, 45 métiers, 60 formations et 3000 apprenants) avec une mobilisation forte des entreprises (PSA Sochaux & Vesoul, Faurecia, Delfingen, Schaeffler, le groupe Nedey, etc.) et du Pôle de compétitivité Véhicule du Futur de la filière Automobile.

A propos du Campus Mobilité et transport intelligent - Occitanie

Le campus des métiers et des qualifications de la Mobilité et du transport intelligent, s’inscrit au cœur de Toulouse métropole, en Occitanie, qui accueille une très forte concentration de projets autour de la mobilité intelligente.
Il bénéfice de l’implication de l’ensemble des acteurs, en particulier de l’association régionale de l’industrie automobile (ARIA) Occitanie
Au sein du lycée Gallieni, le lieu emblématique du Campus est l’atelier de maintenance des véhicules (1500 m2 et 6 à 8 m de hauteur sous toit). Il accueillera la plateforme technologique collaborative sur le véhicule autonome et connecté, le FabLab, l’espace de coworking et sera le siège du Méga-cluster Mobilité.
Le Campus se déploie sur 23 335 m2 et accueille 1 150 apprenants.


Hausse des malus et baisse des bonus : Le décollage du marché du véhicule électrique compromis

Le dispositif de bonus/malus, dans son principe, est destiné à orienter le marché vers l’achat de véhicules à zéro ou faibles émissions de CO2, en désincitant les consommateurs à l’achat des véhicules les plus polluants, d’une part, en les encourageant à l’achat des véhicules les plus propres, d’autre part.

Les choix annoncés aujourd’hui par le gouvernement remettent en cause ce mécanisme vertueux. La logique d’affectation des recettes de malus vers le bonus a disparu, transformant ainsi le malus en un impôt déguisé et fragilisant le bonus des véhicules électriques au moment où il sera le plus nécessaire.

La nouvelle grille de malus pour 2020 se traduit par une multiplication par cinq ou six des malus payés par les consommateurs et un déplafonnement de 12.500 à 20.000 €. Et, le gouvernement annonce aujourd’hui en contrepartie…une baisse continue d’ici à 2022 du bonus pour les particuliers, et la division par deux, dès 2020, du bonus sur le marché des professionnels.

A terme, à horizon 2022, le bonus pour les particuliers sera réduit à 4000 euros et on aura divisé par six le bonus sur un marché des professionnels qui représente le plus fort potentiel à l’achat de véhicules électriques et qui pèse plus de la moitié du marché global.

Avec la signature du contrat stratégique de filière en mai 2018, l’objectif que nous nous sommes fixé est la multiplication par cinq des ventes de véhicules électriques d’ici à 2022. Les industriels sont plus que jamais au rendez-vous avec des investissements massifs et une gamme : 100 modèles de véhicules électriques disponibles en 2019, 176 en 2020, 214 en 2021, 333 en 2025…

Mais un tel objectif suppose, pour la seule année 2020, le doublement des ventes de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables. Or, l’enveloppe du bonus retenu par le gouvernement n’augmente que de 50%.

Le gouvernement, en apposant sa signature au contrat stratégique de filière, s’est engagé, non seulement à offrir de la visibilité mais, surtout, à maintenir un niveau soutenu de bonus pour la phase de décollage du marché et à accélérer le déploiement des infrastructures de recharge. Force est de constater qu’il n’est pas au rendez-vous de ses engagements.

On ne peut dès lors qu’être frappé par l’incohérence des choix qui sont faits aujourd’hui : comment peut-on, d’un côté, plaider l’exigence et l’accélération de la trajectoire en Europe, et de l’autre, en France, ne pas se donner les moyens de ses ambitions ? Être ambitieux sur les objectifs et manquer à ce point d’ambition sur les moyens, c’est réduire ses ambitions à de l’affichage politique.

« L’expérience sur d’autres marchés montre qu’il n’y aura pas de décollage du marché du véhicule électrique sans incitations fortes à l’achat – la ministre l’a elle-même souligné à l’occasion des débats parlementaires. Avec un durcissement sans précédent du malus qui ne se traduit, en contrepartie, que par un bonus réduit a minima à horizon 2022, c’est la double peine pour le consommateur.

Au total, le grand risque est que tout le monde soit perdant : l’industrie, l’écologie et le pouvoir d’achat des Français », a insisté Luc CHATEL, président de la Plateforme automobile (PFA).